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Un narrateur se souvient de ses années d'enfance en Argentine, en plein péronisme. Sur la place de la ville trônait un immense tilleul dont son père utilisait les fleurs pour préparer des infusions. Ce père avait du sang noir. Sa mère, elle était descendante d'Européens. La ville, Coronel Pringles, était parcourue de rumeurs, de tensions politiques. Son paysage se transformait. Et les pauvres, guidés par Eva Perón, aspiraient à faire partie d'une nouvelle classe moyenne.
Cette enfance, c'est celle de César Aira.
Ou peut-être pas : derrière ce qui semble être une autobiographie se cache un texte ludique et émouvant où la fiction et la réalité se confondent. Rien n'est plus faux que la mémoire, nous dit Aira. Et c'est une chance : cela permet de se réinventer. Et donne naissance à des vocations d'écrivain.