Une sorte d'amitié commence à se nouer entre ces hommes qui n'avaient aucune chance de se rencontrer.\r\n\r\nDes ateliers du palais à la Cour et aux bas-fonds des bordels de Copenhague nous accompagnons ces héros dérisoires et fragiles dans leur recherche tragique et vitale.\r\n\r\nArnaldur Indridason met tous ses talents d'auteur de roman noir mondialement reconnu, sa maitrise de l'intrigue, du découpage, du rythme de l'action ainsi que du suspense, au service d'un grand roman historique et d'une ouvre littéraire magnifique, sur la paternité et sur les relations des hommes qui ne savent pas se parler.\r\n\r\nCe livre a reçu le Grand prix de la langue islandaise 2022.\r\n\r\nArnaldur Indridason est né à Reykjavík le 28 janvier 1961. Diplômé en histoire, il est d'abord journaliste et critique de films pour le Morgunbladid, avant de se consacrer à l'écriture.\r\nSes nombreux romans, traduits dans quarante langues, ont fait de lui un des écrivains de polar les plus connus en Islande et dans le monde, avec 18 millions de lecteurs. Il a reçu le prix Clef de verre à deux reprises, en 2002 pour La Cité des jarres, et en 2003 pour La Femme en vert(également couronné par le Gold Dagger Award et le Prix des lectrices de Elle), le Prix du Polar européen Le Point en 2008 pour L'Homme du lac, le prix d'honneur du festival les Boréales en 2011, et le prix espagnol rba du roman noir en 2013 pour Passage des Ombres (troisième tome de la Trilogie des Ombres).\r\n\r\n« Indridason est l'un des meilleurs écrivains de roman noir du monde » - The Times ","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":5.99,"url":"/ebooks/le-roi-et-l-horloger-9791022612555_9791022612555_2.html","availability":"https://schema.org/InStock"},"datePublished":"2024-03-01","isbn":"979-10-226-1255-5","publisher":{"@type":"Organization","name":"Métailié"},"author":{"@type":"Person","name":"Arnaldur Indridason","url":"/auteur/976351/arnaldur+indridason"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"4","ratingCount":"1"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Blog Les Lectures de Cannetille"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Connu pour le succès planétaire de ses romans policiers, Arnaldur Indridason, historien de formation, nous revient avec un roman historique plus que jamais marqué par son thème de prédilection : le passage du temps.\r\n\r\nA la fin du XVIIIe siècle, dans les réserves du palais royal de Christiansborg à Copenhague, le vieil horloger Jon Sivertsen travaille à la délicate réparation d’un chef d’oeuvre oublié d'Isaac Habrecht : une réplique, désormais en piteux état, de l'horloge de la cathédrale de Strasbourg. Un soir, guère plus vaillant que les vieux objets abandonnés aux bons soins des souris et de la poussière dans ce coin reculé du château, surgit tel un spectre, échevelé et aviné dans sa robe de chambre, le roi Christian VII que ce que tout le monde nomme sa folie tient enfermé dans ses appartements, loin du pouvoir désormais exercé par sa belle-mère et son beau-frère. Très seul, le monarque « remisé » cherche de la compagnie et prend bientôt l’habitude de ces visites impromptues à l’artisan.\r\n\r\nInterrogé par le roi sur ses origines islandaises et sur la vie dans la colonie danoise perdue dans l’océan, si loin au nord, là où entre volcans, tremblements de terre et famines, il paraît que les gens – pauvres diables à l’odeur inhumaine – vivent dans des chaumières enfoncées dans la terre – un calvaire auquel le Danemark, par charité, a même un jour songé à mettre fin en transférant tous les habitants de l'île en métropole –, le vieux Jon surmonte peu à peu sa timidité pour lui confier, au fil de leurs entrevues, l'histoire de ses parents en Islande. Son récit est effectivement terrible, mais pour bien d'autres raisons que l'âpreté de cette terre inhospitalière, l'injuste et tragique sort de ces pauvres gens s'étant en vérité retrouvé scellé par l'application à l'emporte-pièce de lois coloniales en complet décalage avec les moeurs locales.\r\n\r\nEn évoquant la cruauté de l'administration danoise en Islande, jamais Jon n'aurait imaginé provoquer une telle confusion dans l'esprit déjà perturbé du souverain. Il faut dire que lui aussi ostracisé dans sa famille et dans son royaume pour sa folie supposément à l'origine de ses comportements immoraux et déviants - n'a-t-il pas endossé la paternité des deux enfants nés de l'infidélité de son épouse et, jusqu'à ce que son rival et proche conseiller, le médecin Johann Friedrich Struensee soit exécuté, conservé pour lui son estime et son amitié ? -, Christian VII a toutes les raisons de percevoir de fortes résonances entre son propre destin et celui des Sivertsen...\r\n\r\nC’est ainsi que, les souvenirs de l’un libérant la mémoire de l’autre, aux automates cabossés réanimés par la délicate restauration de la complexe horloge, semblent se mêler deux sujets supplémentaires : deux hommes meurtris, parvenus à ce stade de l’existence où la boucle du temps se referme, ne laissant guère à l’avenir que la saveur douce-amère du passé. Une lecture mélancolique et poétique, au charme certain, qu’intrigué par ce roi dont on ignore toujours s’il fut réellement fou ou si ses adversaires usèrent de cet argument pour circonvenir ses réformes éclairées par les Lumières, l’on pourra agréablement prolonger avec l’excellent Le médecin personnel du roi d’Enquist Per Olov."}]}
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Nombre de pages304
FormatMulti-format
ISBN979-10-226-1255-5
EAN9791022612555
Date de parution01/03/2024
Protection num.NC
Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec Watermark, Accès streaming et Mobipocket avec Watermark
ÉditeurMétailié
TraducteurEric Boury
Résumé
Un terrible roman noir inséré dans la trame de la grande histoire de la royauté danoise.
Un chef d'ouvre créé à la Renaissance repose en pièces détachées dans les sous-sols du palais du Roi à Copenhague, on décide de confier la reconstruction de l'extraordinaire horloge astronomique à un horloger islandais taciturne et paraît-il habile.
Le Roi Christian VII s'ennuie et va voir la progression du travail, il questionne cet homme sur sa vie en Islande, il entend une histoire terrible dans laquelle ses représentants appliquent des lois qui pourraient le remettre lui-même en question. Une sorte d'amitié commence à se nouer entre ces hommes qui n'avaient aucune chance de se rencontrer.
Des ateliers du palais à la Cour et aux bas-fonds des bordels de Copenhague nous accompagnons ces héros dérisoires et fragiles dans leur recherche tragique et vitale.
Arnaldur Indridason met tous ses talents d'auteur de roman noir mondialement reconnu, sa maitrise de l'intrigue, du découpage, du rythme de l'action ainsi que du suspense, au service d'un grand roman historique et d'une ouvre littéraire magnifique, sur la paternité et sur les relations des hommes qui ne savent pas se parler.
Ce livre a reçu le Grand prix de la langue islandaise 2022.
Arnaldur Indridason est né à Reykjavík le 28 janvier 1961. Diplômé en histoire, il est d'abord journaliste et critique de films pour le Morgunbladid, avant de se consacrer à l'écriture.
Ses nombreux romans, traduits dans quarante langues, ont fait de lui un des écrivains de polar les plus connus en Islande et dans le monde, avec 18 millions de lecteurs. Il a reçu le prix Clef de verre à deux reprises, en 2002 pour La Cité des jarres, et en 2003 pour La Femme en vert(également couronné par le Gold Dagger Award et le Prix des lectrices de Elle), le Prix du Polar européen Le Point en 2008 pour L'Homme du lac, le prix d'honneur du festival les Boréales en 2011, et le prix espagnol rba du roman noir en 2013 pour Passage des Ombres (troisième tome de la Trilogie des Ombres).
« Indridason est l'un des meilleurs écrivains de roman noir du monde » - The Times
Un terrible roman noir inséré dans la trame de la grande histoire de la royauté danoise.
Un chef d'ouvre créé à la Renaissance repose en pièces détachées dans les sous-sols du palais du Roi à Copenhague, on décide de confier la reconstruction de l'extraordinaire horloge astronomique à un horloger islandais taciturne et paraît-il habile.
Le Roi Christian VII s'ennuie et va voir la progression du travail, il questionne cet homme sur sa vie en Islande, il entend une histoire terrible dans laquelle ses représentants appliquent des lois qui pourraient le remettre lui-même en question. Une sorte d'amitié commence à se nouer entre ces hommes qui n'avaient aucune chance de se rencontrer.
Des ateliers du palais à la Cour et aux bas-fonds des bordels de Copenhague nous accompagnons ces héros dérisoires et fragiles dans leur recherche tragique et vitale.
Arnaldur Indridason met tous ses talents d'auteur de roman noir mondialement reconnu, sa maitrise de l'intrigue, du découpage, du rythme de l'action ainsi que du suspense, au service d'un grand roman historique et d'une ouvre littéraire magnifique, sur la paternité et sur les relations des hommes qui ne savent pas se parler.
Ce livre a reçu le Grand prix de la langue islandaise 2022.
Arnaldur Indridason est né à Reykjavík le 28 janvier 1961. Diplômé en histoire, il est d'abord journaliste et critique de films pour le Morgunbladid, avant de se consacrer à l'écriture.
Ses nombreux romans, traduits dans quarante langues, ont fait de lui un des écrivains de polar les plus connus en Islande et dans le monde, avec 18 millions de lecteurs. Il a reçu le prix Clef de verre à deux reprises, en 2002 pour La Cité des jarres, et en 2003 pour La Femme en vert(également couronné par le Gold Dagger Award et le Prix des lectrices de Elle), le Prix du Polar européen Le Point en 2008 pour L'Homme du lac, le prix d'honneur du festival les Boréales en 2011, et le prix espagnol rba du roman noir en 2013 pour Passage des Ombres (troisième tome de la Trilogie des Ombres).
« Indridason est l'un des meilleurs écrivains de roman noir du monde » - The Times
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
“ Passe le temps... Une lecture mélancolique et poétique, au charme certain ”
Connu pour le succès planétaire de ses romans policiers, Arnaldur Indridason, historien de formation, nous revient avec un roman historique plus que jamais marqué par son thème de prédilection : le passage du temps.
A la fin du XVIIIe siècle, dans les réserves du palais royal de Christiansborg à Copenhague, le vieil horloger Jon Sivertsen travaille à la délicate réparation d’un chef d’oeuvre oublié d'Isaac Habrecht : une réplique, désormais en piteux état, de l'horloge de la cathédrale de Strasbourg. Un soir, guère plus vaillant que les vieux objets abandonnés aux bons soins des souris et de la poussière dans ce coin reculé du château, surgit tel un spectre, échevelé et aviné dans sa robe de chambre, le roi Christian VII que ce que tout le monde nomme sa folie tient enfermé dans ses appartements, loin du pouvoir désormais exercé par sa belle-mère et son beau-frère. Très seul, le monarque « remisé » cherche de la compagnie et prend bientôt l’habitude de ces visites impromptues à l’artisan.
Interrogé par le roi sur ses origines islandaises et sur la vie dans la colonie danoise perdue dans l’océan, si loin au nord, là où entre volcans, tremblements de terre et famines, il paraît que les gens – pauvres diables à l’odeur inhumaine – vivent dans des chaumières enfoncées dans la terre – un calvaire auquel le Danemark, par charité, a même un jour songé à mettre fin en transférant tous les habitants de l'île en métropole –, le vieux Jon surmonte peu à peu sa timidité pour lui confier, au fil de leurs entrevues, l'histoire de ses parents en Islande. Son récit est effectivement terrible, mais pour bien d'autres raisons que l'âpreté de cette terre inhospitalière, l'injuste et tragique sort de ces pauvres gens s'étant en vérité retrouvé scellé par l'application à l'emporte-pièce de lois coloniales en complet décalage avec les moeurs locales.
En évoquant la cruauté de l'administration danoise en Islande, jamais Jon n'aurait imaginé provoquer une telle confusion dans l'esprit déjà perturbé du souverain. Il faut dire que lui aussi ostracisé dans sa famille et dans son royaume pour sa folie supposément à l'origine de ses comportements immoraux et déviants - n'a-t-il pas endossé la paternité des deux enfants nés de l'infidélité de son épouse et, jusqu'à ce que son rival et proche conseiller, le médecin Johann Friedrich Struensee soit exécuté, conservé pour lui son estime et son amitié ? -, Christian VII a toutes les raisons de percevoir de fortes résonances entre son propre destin et celui des Sivertsen...
C’est ainsi que, les souvenirs de l’un libérant la mémoire de l’autre, aux automates cabossés réanimés par la délicate restauration de la complexe horloge, semblent se mêler deux sujets supplémentaires : deux hommes meurtris, parvenus à ce stade de l’existence où la boucle du temps se referme, ne laissant guère à l’avenir que la saveur douce-amère du passé. Une lecture mélancolique et poétique, au charme certain, qu’intrigué par ce roi dont on ignore toujours s’il fut réellement fou ou si ses adversaires usèrent de cet argument pour circonvenir ses réformes éclairées par les Lumières, l’on pourra agréablement prolonger avec l’excellent Le médecin personnel du roi d’Enquist Per Olov.
Connu pour le succès planétaire de ses romans policiers, Arnaldur Indridason, historien de formation, nous revient avec un roman historique plus que jamais marqué par son thème de prédilection : le passage du temps.
A la fin du XVIIIe siècle, dans les réserves du palais royal de Christiansborg à Copenhague, le vieil horloger Jon Sivertsen travaille à la délicate réparation d’un chef d’oeuvre oublié d'Isaac Habrecht : une réplique, désormais en piteux état, de l'horloge de la cathédrale de Strasbourg. Un soir, guère plus vaillant que les vieux objets abandonnés aux bons soins des souris et de la poussière dans ce coin reculé du château, surgit tel un spectre, échevelé et aviné dans sa robe de chambre, le roi Christian VII que ce que tout le monde nomme sa folie tient enfermé dans ses appartements, loin du pouvoir désormais exercé par sa belle-mère et son beau-frère. Très seul, le monarque « remisé » cherche de la compagnie et prend bientôt l’habitude de ces visites impromptues à l’artisan.
Interrogé par le roi sur ses origines islandaises et sur la vie dans la colonie danoise perdue dans l’océan, si loin au nord, là où entre volcans, tremblements de terre et famines, il paraît que les gens – pauvres diables à l’odeur inhumaine – vivent dans des chaumières enfoncées dans la terre – un calvaire auquel le Danemark, par charité, a même un jour songé à mettre fin en transférant tous les habitants de l'île en métropole –, le vieux Jon surmonte peu à peu sa timidité pour lui confier, au fil de leurs entrevues, l'histoire de ses parents en Islande. Son récit est effectivement terrible, mais pour bien d'autres raisons que l'âpreté de cette terre inhospitalière, l'injuste et tragique sort de ces pauvres gens s'étant en vérité retrouvé scellé par l'application à l'emporte-pièce de lois coloniales en complet décalage avec les moeurs locales.
En évoquant la cruauté de l'administration danoise en Islande, jamais Jon n'aurait imaginé provoquer une telle confusion dans l'esprit déjà perturbé du souverain. Il faut dire que lui aussi ostracisé dans sa famille et dans son royaume pour sa folie supposément à l'origine de ses comportements immoraux et déviants - n'a-t-il pas endossé la paternité des deux enfants nés de l'infidélité de son épouse et, jusqu'à ce que son rival et proche conseiller, le médecin Johann Friedrich Struensee soit exécuté, conservé pour lui son estime et son amitié ? -, Christian VII a toutes les raisons de percevoir de fortes résonances entre son propre destin et celui des Sivertsen...
C’est ainsi que, les souvenirs de l’un libérant la mémoire de l’autre, aux automates cabossés réanimés par la délicate restauration de la complexe horloge, semblent se mêler deux sujets supplémentaires : deux hommes meurtris, parvenus à ce stade de l’existence où la boucle du temps se referme, ne laissant guère à l’avenir que la saveur douce-amère du passé. Une lecture mélancolique et poétique, au charme certain, qu’intrigué par ce roi dont on ignore toujours s’il fut réellement fou ou si ses adversaires usèrent de cet argument pour circonvenir ses réformes éclairées par les Lumières, l’on pourra agréablement prolonger avec l’excellent Le médecin personnel du roi d’Enquist Per Olov.
A propos de Arnaldur Indridason
Arnaldur Indridason, né à Reykjavik le 28 janvier 1961, a commencé sa carrière en tant que journaliste puis critique de film dans un journal islandais. Ce sont ces métiers d'écriture qui lui ont donné envie d'imaginer à son tour des romans policiers. Auteur au succès fulgurant et aux nombreux prix, il est reconnu par ses lecteurs et ses confrères écrivains comme un phénomène littéraire mondial. Dans ses romans, il s'intéresse principalement au thème de la disparition en s'arrêtant sur les personnes confrontées à la perte et soumises au pouvoir destructeur ou guérisseur du temps qui passe. Avec Betty et Etranges rivages, accompagnez l'équipe d'enquêteurs menée par l'inspecteur tourmenté Erlendur dans un univers prenant, authentique et lyrique. Une chose est sûre : quand vous commencez la série, il est difficile de s'arrêter avant la dernière page. La vague des auteurs venus du froid déferle sur le monde. Pénétrez dans un univers fascinant au style d'écriture original et posé. Vous allez être séduit par La Sirène de Camilla Läckberg, L'oeil du léopard d'Henning Mankell ou Millenium tome 1 de Stieg Larsson. Des petits prix et une communauté très active : voici nos atouts.