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À découvrir
J'étais vraiment curieuse de savoir comment EE Schmitt allait gérer ce thème si lourd. Il l'a fait, il a réussi.
Ce livre est parfois dur à lire émotionnellement parlant car il met des mots sur une personnalité que tout le monde connaît, mais qu'on ne connaît pas forcément aussi "intimement" ... Cette mise en parallèle des 2 personnages est une excellente idée pour bien comprendre la progression de chaque personnage.
Les descriptions des personnages, des événements sont captivantes.
Le journal d'écriture est quant à lui très utile. Il le fut en tout cas pour moi quand à un
moment j'étouffais un peu dans les passages sur Hitler. J'ai compris le pourquoi de cet exercice.
Je conseille vivement la lecture de ce roman pour que personne n'oublie jamais ce qu'un être humain, aussi insignifiant soit-il au départ, est capable de faire. Mais aussi pour se dire qu'en fonction de nos choix, tout peut finalement être différent ...
Il fallait le faire : imaginer cet homme sous un autre angle et au fil des pages, lui brosser un double "humain". J'ai adoré cette façon d'aborder la question du choix, de l'opportunité à saisir pour que la vie (ici la sienne et celle de l'humanité) prenne un sens nouveau, différent. Choix auquel nous sommes constamment confrontés, tous, même si nous ne sommes pas tous de grands psychopathes devant rencontrer Freud pour guérir nos blessures profondes et prendre de bonnes décisions... Quoi que.
Merci EES !
En entamant ce livre, j'ai eu la surprise de découvrir deux histoires en parallèle : une où Hitler échoue, et une autre où il réussi. J'ai trouvé cela vraiment original. Je vous avoue que je me suis identifiée au début à Hitler. Cela peut sembler monstrueux mais en finissant ce livre j'ai compris que cela ne l'était pas. En effet, au début Hitler est un être humain avec ses défauts et ses qualités - comme vous et moi, même si cela fait vraiment peur.
"La part de l'autre" a une dimension historique. En effet on en apprend beaucoup sur l'enfance, la vie d'Hitler, et sur la 1ère
et 2ème guerre mondiale. Ce livre est long, je dirais parfois même trop long, mais l'auteur a voulu retranscrire la vie d'Hitler du moment ou il échoue/réussi jusqu'au moment où il meurt ; alors qui pourrait lui en vouloir ? Mais j'ai tout de même eu du mal à être prise dans l'histoire... il faut s'accrocher !
Lors de ma lecture, je me suis demandée dans quelle voie Eric-Emmanuel Schmitt allait nous mener, allait-il nous montrer que c'était l'échec d'Hitler qui l'avait fait basculé du mauvais côté ? Que avec ou sans échec on ne peut pas changer sa nature profonde ? ou que quoi qu'il arrive, un autre qu'Hitler aurait pris sa place ? Pour le découvrir, je vous invite à lire ce livre !
Ce livre est vraiment déstabilisant. On s'attache vite à l'Adolf Hitler qui réussi, à l'homme qu'il aurait pu être. Cette histoire romancé m'a plus, mais certains passages m'ont laissé sceptique, je n'y croyais pas vraiment. Je me suis en tout cas très attachée à Onze heure trente, qui sors vraiment du lot ! Mais c'est pourtant l'histoire du vrai Hitler qui passionne le plus dans ce livre. En effet, on comprend comment en croyant faire le bien, en se croyant supérieur, Hitler a pu devenir ce qu'il est devenu.
Dans ce livre l'auteur essaie de comprendre Hitler (comprendre et non justifier, il le stipule). Mais je dois vous avouer que ce livre m'a fait ressentir toutefois un certain malaise, en effet qui peut vraiment savoir les pensées d'Hitler ?
Mais je vous avoue que sans "le journal", ou Eric-Emmanuel Schmitt nous explique pourquoi il a écrit ce livre,je n'aurais pas pu apprécier "La part de l'autre" à sa juste valeur. En effet, il veut nous fait comprendre quelque chose de dérangeant mais de nécessaire : on a tous une part d'Adolf Hitler en nous. On se sent alors terriblement humain. Pour conclure, je ne peux que féliciter Eric-Emmanuel Schmitt qui s'est bien débrouillé avec un sujet aussi dangereux qu'est Hitler.
Un livre qui raconte deux histoires en même temps dans la vie d’Hitler en tant que peintre, et l’autre en tant que soldat.
Les histoires sont racontées d’une telle façon que ça m’a fait rentrer immédiatement dans les deux univers parallèles pendant tout mon parcours tout au long du livre.
Très conseillé pour les gens qui sont passionnés comme moi par la deuxième guerre mondiale.
c'est peu dire que ce roman est envoûtant et questionne, bien longtemps après sa lecture. Le dossier final permet d'en comprendre l'écriture. Eric Emmanuel Schmitt revient en effet sur des mois de labeur, entre crainte et exaltation, critiques et encouragements pour un roman qui ne va pas de soi.
Comment décrire ce qu'aurait été Hitler s'il avait été valorisé, reconnu à sa juste valeur ? Comment ne pas réduire cette perception de l'homme à cela car, si l' on ne peut occulter l'enfance difficile d'Hitler et les circonstances qui l'ont influencé, on ne peut non plus affirmer que
cela aurait changé la face du monde. toutefois je trouve intéressant de se pencher sur le problème et de s'interroger, à la manière d'un philosophe, et si ...
Le roman est bien entendu extrêmement documenté et l'on sera peut-être surpris d'y apprendre qu'Hitler avait, dans sa jeunesse, des amis juifs et que cette haine ne lui est venue que bien plus tard, que rien n'avait germé dans son esprit durant son adolescence mais que c'est l'homme qui a fomenté tout ce que l'on sait à des fins purement égoistes.
Alors, évidemment on en vient à le plaindre et le lecteur peut se demander s'il doit culpabiliser pour cela. mais Adolf H , son double, est là pour nous rappeler qu'il était avant tout un homme et que c'est en tant que tel qu'il a agi. Ne pas le voir comme un surhomme, ou un être hors norme, peut aider à comprendre l'enchainement d'événements, de circonstances qui l'ont mené à une telle folie.
Eric Emmanuel Schmitt s'amuse toutefois à introduire la psychanalyse dans son roman en la personne de Freud mais aussi avec ce médecin qui soigne Hitler par hypnose et se sent par la suite responsable de ce nouveau déchainement de son patient contre l'humanité, persuadé qu'il doit accomplir une grande mission.
Adolf H n'est pas pour autant tout blanc et j'avoue avoir été un peu génée dans ma lecture par la proximité des deux profils au départ. Mais c'est que les deux hommes portent en eux les mêmes souffrances et le même égocentrisme. L'un d'eux parviendra à mener un réel travail sur lui-même afin de se débarrasser de ses démons, l'autre les laissera évoluer et faire de lui un être sans coeur, écoeuré, froid.
Un vingtième siècle sans Hitler , il fallait l'écrire ! Mais, avec tout le talent d'Eric Emmanuel Schmitt, c'est aussi une belle leçon sur la part de l'autre qui sommeille en nous...
J'avais très envie de lire ce livre en raison des divers avis favorables que j'ai pu voir. Mais aussi car j'apprécie beaucoup les oeuvres de Schmitt.
Je n'ai vraiment pas été déçue. J'ai été tenu en haleine du début à la fin du roman! Il ne m'est jamais venue à l'idée d'imaginer Hitler sous un autre angle que celui que nous lui connaissons.
Au début de l'histoire, j'ai plus eu tendance à m'attacher au vrai Hitler qu'au faux. J'avais de la pitié pour lui. Puis au fil des pages, la tendance s'est bien sûr inversée. Au final, on comprend un peu mieux pourquoi Hitler a fait ces
horribles choses. Enfin comprendre est un bien grand mieux. Mais ça m'a permis quelques éclaircissements à son sujet.
Je conseille vivement ce livre et cet auteur !
Le roman raconte deux histoires en parallèle: celle d'Adolf Hitler, d'abord, tel que nous le connaissons et puis celle d'Adolf H., sorte de jumeau du premier mais qui aurait choisi la voie du Bien. Eric-Emmanuel SCHMITT est parti de l'idée que si Hitler n'avait pas échoué au concours d'entrée à l'école des beaux-arts il se serait épanoui dans la peinture, changeant ainsi le cours de sa vie et par conséquent le cours de l'Histoire.
La partie concernant Hitler est extrêmement bien documentée. On croit tout savoir sur le personnage mais Eric-Emmanuel SCHMITT nous fait découvrir l'intimité
d'Hitler, ses psychoses, ses névroses, ses frustrations, ses problèmes sexuels, toutes ses choses qui, accumulées, vont le conduire vers la folie.
Dans les passages relatant la vie d'Adolf H., il laisse libre cours à son imagination. On fait la connaissance d'un jeune timide, introverti, passionné par son art et surtout conscient de ses problèmes même si il ne sait pas les expliquer. Il va donc se prendre en main et demander de l'aide. Cette vie romancée m'a beaucoup plû. Avec Adolf H., on étudie aux beaux-arts, on flâne dans la vienne d'après-guerre, on vit la vie de bohême à Paris, on aime, on se marie, on fait des enfants et surtout on évite la deuxième guerre mondiale.
Le propos de SCHMITT est de nous montrer l'ambivalence de l'être humain qui a en lui le Bien et le Mal et qui fait ses choix de vie vers l'un ou vers l'autre. Il insiste sur le fait qu'Hitler est un être humain, qu'il fait partie de l'Humanité et que nous devons tous vivre avec l'idée que notre espèce est capable d'engendrer ce genre de personnalité. Son livre fait réfléchir et surtout laisse songeur quant à tout ce qui aurait pû être -et surtout ne pas être- si Hitler avait trouvé en lui la capacité d'assumer ses échecs.
Un très beau livre qui marque l'esprit et qui continue à vivre en soi longtemps après que la dernière page se soit tournée.
Hitler, les Nazis, la seconde guerre mondiale... j'en ai lu tellement des livres à ce sujet. Mais je dois dire que "la part de l'autre" m'a fasciné.. je l'ai devoré en même pas une semaine et l'idée de "si jamais" m'a enormement plu.. comme quoi, il faut pas beaucoup pour changer le cours de l'histoire !
Il fallait trouver le sujet. Un roman qui m'est en parallèle la vrai vie d'Hitler (romance car l'auteur non historien) en se basant sur des faits réels et une vie fictive d'Hitler si à un autre moment de sa vie c'était passé autrement.
Comment un homme peu passer du bien au mal?
L’ouvrage alterne entre histoire et fiction, en nous faisant suivre le parcours du Führer et celui de l’hypothétique peintre Adolf Hitler. Deux vies, deux parcours différents et deux destins aux antipodes. L’auteur nous amène à réfléchir sur les événements susceptibles d’orienter notre destinée.
Passionnant !
C'est mon fils, à l'age de 7 ans, qui m'a filé ce livre dans les mains suite à une attente trop longue à son goût dans le rayon du magasin... Hasard ou destin ? C'est justement le sujet de ce livre incroyablement percutant. Encore un livre nécessaire.
J'ai adoré ce livre ! Il est pour moi le meilleur ouvrage de Eric-Emmanuel SCHMITT. Deux vies parallèles (réel/fictive) pour une personnalité, celle d'un homme qu'on a tant de mal à comprendre...
Si l’idée même du roman est attirante, le contenu ne l’est pas moins. L’auteur commence l’histoire le jour où Hitler est refusé aux Beaux Arts. En parallèle, nous suivons la vie et l’évolution d’Adolf H., jeune peintre fraîchement reçu aux Beaux Arts. D’un chapitre à l’autre, nous suivons l’histoire de ce personnage tristement célèbre, où sa vie réelle alterne avec ce qu’elle aurait pu être si l’art avait voulu de lui, s’il avait pu régler son Oedipe avec l’aide de Freud, si sa frustration n’avait pas développé chez lui un ego surdimensionné.
On suit
avec intérêt les deux histoires, sans cesser de s’interroger tout au long de la lecture. Si Hitler était resté simplement Adolf, étudiant en art, peintre épanoui, homme adulte et équilibré, quel individu aurait-il été ? À quel point l’Histoire aurait-elle été différente ? L’idée du détail qui change le cours du monde, du choix qui fait fait la différence, ne cesse de poser des questions. La fin du livre nous montre un Adolf émouvant, un homme banal mais à la vie bien remplie, tandis que la mort d’Hitler demeure pathétique et terrible.
L’auteur excelle dans sa narration. On ne s’ennuit pas, on passe d’Adolf à Hitler avec un intérêt croissant. Dans les deux cas Hitler est un homme banal, tellement banal que son ego a recours aux pires obsessions pour se sentir vivre. Au delà du “monstre” on voit un humain qui a devié, qui a choisi la voie de ce qu’il considère comme étant le “Bien”, le bien de l’autre, de l’Allemange, d’une idée.
On ressort de la lecture troublé, en se demandant “et si …?”
J'ai été bluffée par ce "double" livre, avec d'un côté la véritable vie d'Hitler et de l'autre sa vie sortie de l'imagination de'Eric Emmanuel Schmitt s'il était devenu peintre. Avec beaucoup de précision et de talent, il dépeint le "vrai" Hitler tout à fait inhumain, névrosé. On comprend vraiment l'évolution de ce jeune homme qui se croyant surdoué et intouchable se prendra pour le maître du monde. Et puis ce double, cet autre Hitler, qui grâce à la psychanalyse entre autre, finira par devenir un homme bien, auquel on s'attache en oubliant totalement jusqu'à son vrai visage. Bref, un magnifique travail de l'auteur. A lire.
Passionnée de livres et d'histoire, notamment sur la seconde guerre mondiale, j'ai beaucoup apprécié ce livre.
Il est bien écrit et il m'a fait connaître Schmitt, l'un de mes auteurs préférés.
Premier ouvrage de cet auteur que je lis, j'ai beaucoup aimé. Si Hitler avait été accepté aux Beaux Arts, notre histoire aurait-elle été différente ? Eric Emmanuelle Schmitt alterne, avec brio, les chapitres sur le véritable Hitler et sur celui qu'il aurait pu être. Une réflexion sur l'ambivalence de chacun d'entre nous. Très très bien.
Et si, et si ... Hitler aurait pu canaliser et exprimer ses frustrations vers l'Art?
Comment simplement évoquer une telle version à ceux qui ont souffert de ses exactions? Je me garderai bien de conseiller ce livre à ma grand mére ou même ma mére.
Pourtant l'idée est intéressante. Mais dommage d'avoir choisi, un peu trop facilement à mon goût, ce personnage encore trop empreint d'une histoire douloureuse. La démonstration aurait pu fonctionner aussi en choisissant ...euh,... Freud par exemple?
Comment un simple échec scolaire peut modifier le cours de l'histoire ?
Les deux destins d'Hitler sont comptés avec un grand réalisme. Page après page, on voit le monstre prendre forme... Un livre qui fait froid dans le dos, mais grâce auquel on apprend aussi beaucoup de chose. Un livre vraiment passionnant à lire absolument !
Et si Hitler avait réussi le concours d'entrée à l'école des beaux arts ? que se serait-il passé ? quelle aurait été la personnalité de cet être abjecte ?
Schmitt réussi le tour de force de nous proposer une autre histoire, celle d'un enfant meutri qui aurait pu trouver son épanouissement dans la création artistique mais qui au lieu de cela va tomber peu à peu dans la folie...
Le destin est ici exploré par le biais de deux histoires parallèles, l'une réelle , l'autre rêvée.
Adolf H.
Grosse prise de risque pour l'auteur et véritable coup de cœur à l'arrivée !
Eric-Emmanuel Schmitt a décidé de prendre Hitler comme sujet de son roman. Comme il l'explique dans son journal, contre l'avis de certains de ses proches, il a voulu comprendre le dictateur. Comme il le dit : "Comprendre n'est pas justifier".
La construction du roman participe à sa réussite. L'auteur raconte en parallèle la vie d'Hitler, le vrai, celui qui rate le concours d'entrée à l'Ecole des Beaux-Arts et qui se suicidera dans son bunker et la vie d'Adolf H. qui est accepté à l'Ecole des Beaux-Arts, qui vivra tant bien que mal de sa peinture.
Ce qui est intéressant dans ce roman, c'est que l'auteur ne considère pas que le hasard seul a créé un tel monstre. Tout est une question de choix. Hitler ne perçoit pas le refus des Beaux-Arts comme il le devrait. Au lieu de réaliser ses lacunes et son absence de talent, il y voit la bêtise et le mauvais goût de ses professeurs. Adolf H. a conscience du travail à effectuer. Hitler a un problème avec les femmes qu'il ne réglera jamais. Longtemps vierge, il déteste son corps et celui des autres. Les femmes qui l'aimeront se suicideront ou tenteront de se suicides. Adolf H. a également un problème avec les femmes et la nudité mais se fera soigner. L'auteur invente alors une scène improbable entre Hitler et Freud.
Alors que nous sommes évidemment horrifiés par la naissance d'Hitler, homme sans charme, sans charisme, et à qui seul la haine, et en particulier l'antisémitisme, donnera l'éloquence. Mais Adolf F. nous ressemble, ressent des émotions que nous connaissons, à tel point que l'on oublie qu'il est Hitler, lui aussi. Ce sont les personnages de femmes en particulier qui rendent Adolf F. si humain. Le personnage Onze Heure Trente est charmant, touchant, attachant. Dans son journal, l'auteur nous fait comprendre qu'elle est inspirée d'une femme qu'il a aimée et ça se ressent !
L'auteur ne s'attarde pas sur l'antisémitisme ou les camps de la mort. Pourtant, les faits historiques sont là et le contexte est justement rapporté. Autre originalité du roman, l'auteur a voulu imaginer le monde sans Hitler, en particulier l'Allemagne sans Hitler. En effet, dans le monde d' Adolf H., pas de dictature, pas de déportation. Il imagine alors une Allemagne surpuissante, un Allemand marchant pour la première fois sur la Lune !
En résumé un excellent roman, construit avec beaucoup d’intelligence, et avec une écriture très agréable. J’avais déjà pu apprécier le style de l’auteur dans Oscar et la dame en rose, je suis désormais totalement conquise !
« Il n’y a aucun arbitraire mais un principe philosophique et une visée éthique : j’élabore un double portrait antagoniste. Adolf H. cherche à se comprendre tandis que le véritable Hitler s’ignore. Adolf H. reconnait en lui l’existence de problèmes tandis qu’Hitler les enterre. Adolf H. guérit et s’ouvre aux autres tandis qu’Hitler s’enfonce dans sa névrose en se coupant de tous rapports humains. Adolf H. affronte la réalité tandis qu’Hitler la nie dès qu’elle contrarie ses désirs. Adolf F. apprend l’humilité tandis qu’Hitler devient le Führer, un dieu vivant. Adolf H. s’ouvre au monde ; Hitler le détruit pour le refaire »
Journal de La part de l’autre publié en postface