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La redécouverte d'un grand nom de la littérature suédoise et d'une ouvre majeure des lettres scandinaves. À travers les carnets de notes d'un instituteur de campagne au crépuscule de sa vie, un roman magnifique et profondément humain sur le courage de vivre.
Dès les premières lignes, l'auteur, Lars Gustafsson, prend congé de ses lecteurs pour donner une dernière fois la parole à un double fictif, Lars Lennart Westin, maître d'école à la retraite.
Depuis son divorce et l'abandon prématuré de son métier, Westin mène une vie solitaire à la campagne, dans un petit coin du Västmanland, à l'ouest de Stockholm. À sa mort, en 1975, il laisse trois carnets de notes. Dans ces pages, dont les plus anciennes remontent à l'été 1964, sont livrées les visions et les réflexions d'un homme atteint d'un cancer et promis, pense-t-il, à la mort. Car il a brûlé sans l'ouvrir la lettre contenant le diagnostic.
Sans nouvelles de l'hôpital, ses douleurs s'aggravant, il vit dans l'attente d'une fin proche, tout en tâchant de mener une existence normale. Il cultive son potager et récolte le miel de ses ruches. Tente d'écrire pour deux garçons du coin un roman de science-fiction. Se raccroche à ses souvenirs : les bals d'étudiants à Uppsala, les premières filles, l'amour pour Margareth, qui deviendra sa femme, et puis l'enfance, les parties de pêche à l'écluse de Färmansbo, l'anniversaire de ses trois ans sous les feuillages du parc de Västerå avec sa grand-mère Emma.
Autant de brefs intermèdes à la douleur qui revient, toujours plus forte et plus cuisante. Autant de petites fenêtres ouvertes sur un possible coin de Paradis.