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C’est un objet littéraire vraiment très étrange que cet Homme qui marchait sur la lune, à mi-chemin entre plusieurs genres : le nature writing (William Gasper gravit une montagne appelée La Lune...), le polar angoissant (... et sent une présence derrière lui tout au long de son escalade...) et le roman philosophique (...tout en étant le sujet d’hallucinations qui lui font réfléchir sur des sujets métaphysiques tels que les rapports entre l’âme et le corps, les notions de vérité et de connaissance, le bien et le mal, etc.). L’écriture fait corps avec le personnage principal,
assez froid et nihiliste : rêche, économe et simple, débarrassée de toute excroissance stylistique. Howard McCord, auteur de plusieurs poésies et essais, signe là un premier roman dense et déroutant, très court (un peu plus de 100 pages), qui nous maintient tendu en haleine tout au long de la lecture ; le sentiment de paranoïa nous gagne assez vite et l’ambiance mystérieuse, envoutante, et un peu inquiétante nous happe littéralement. C’est une réussite pour moi !
Comme une présence...
Entre poétique métaphysique et thriller naturaliste. Ou l'inverse. Un roman aussi beau que tendu. Le portrait d'un homme à part, ancien tueur professionnel, en quête de rédemption mystique sur une montagne isolée du Nevada. Un homme solitaire jusqu'au jour où, rattrapé par la violence de son passé, le contemplateur devient chasseur s'il ne veut pas être chassé...