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femmes
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Bouleversant
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relation mère-fille
C'est le mot qui me vient spontanément à l'esprit pour décrire la beauté vive, extrêmement marquante, de ce court roman. Alice Ferney nous conte l'histoire d'une lignée de femmes d'un auter temps, droites et pieuses, se mariant par intérêt ou par amour, qui toutes apprennent à aimer sans toujours arriver à faire face à la l'extrême douleur infligée par la perte de ceux qui leur sont chers. Dignité, abnégation et âpreté des sentiments distinguent ces générations de femmes qui découvrent le bonheur vrai en fondant leur famille.
Instants du quotidien, trajectoires lumineuses
qui parfois s'assombrissent dans une abîme de douleur, celle du deuil.
La langue d'Alice Ferney est saisissante, finement ciselée, musicale et toujours superbe. C'est un vrai bonheur que de se laisser bercer par cette histoire de générations qui se succèdent, qui prennent chacune leur part de ce long fil qui les relie, l'essence même de la vie.
Un bel hommage dans l’histoire féminine
Ce roman est un hommage aux femmes mais aussi à la vie qu’elles partagent avec les hommes qu’elles épousent, et avec lesquels elles ont des enfants. Trois générations de femmes, d’épouses, de mères sont racontées par Alice FERNEY.
Du début du XXème siècle à nos jours, nous traversons la vie de Valentine, puis de Mathilde et vivons avec elles les convenances du milieu bourgeois auquel elles appartiennent, les maternités successives et les décès.
Ce roman nous dépeint une société où les relations hommes-femmes sont souvent difficiles et fragiles. L’apparence prime et les convenances sont légions.
L’écriture est magnifique - trop parfois à mon goût - n'en déplaisent aux amateurs du genre mais toute cette esthétique de la langue, du style extrêmement travaillé m’ont parfois dérangé pour apprécier pleinement l’histoire de ces femmes. Hormis ce désagrément, un livre à découvrir.