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La vertueuse Justine subit les pires outrages...
... LE SCELERAT NOUS MET EN SANG ; il nous rencogne à la fin toutes deux dans la ruelle du lit. Les coups redoublent : la malheureuse Armande en reçoit un sur le sein qui la fait chanceler ; cette dernière horreur détermine l'extase, et pendant que mon dos en reçoit les effets cruels, mes reins s'inondent des preuves d'un délire dont les résultats sont si dangereux.
On ne présente plus le Marquis de Sade dont l'ouvre est un monument de littérature tenant une place à part dans l'histoire des lettres françaises (et au-delà) et de la philosophie.
Toujours prisé pour ses outrances, encensé par des thuriféraires aveugles ou vilipendé pour les mêmes raisons par des contempteurs féroces, son incontestable génie littéraire, sa critique radicale de la religion, son indépassable description du mal, sa postérité criminelle exige cependant qu'il soit lu. Préface d'Ava Ventura.