Avec un titre pareil, on se dit que c'est quitte ou double :
- Soit c'est déprimant et limite on va chercher une corde pour se pendre.
- Soit c'est drôle et rafraîchissant, bonne pioche.
J'ai fait ce pari en espérant fort, fort, fort être dans le second cas de figure. J'en avais tout bonnement besoin.
J'ai au final gagner ce pari.
Si cet ouvrage ne sera jamais un prix Goncourt, il a le mérite de m'avoir divertis agréablement et même de m'avoir fait rire. En effet, c'est rythmé et le style est frais, efficace et remplis de deuxième, voir troisième degré. La pauvre Sylvie
déguste, mais c'est un personnage que l'on aime vite. Certes, j'ai eu envie de la secouer parfois, mais sa maladresse, son manque de confiance en ses propres capacités sont touchantes, exaspérantes, amusantes, maladroites et j'en passe.
On se doute bien que l'ouvrage est au final positif et que dans l'ensemble c'est une happy end qui nous attend, mais peu importe. On tourne les pages.
Il y a aussi une belle réflexion sur ce fléau dont on parle peu : la solitude. Oui, on peut être extrêmement seul de nos jours et tous les réseaux sociaux n'y changeront rien tant qu'un minimum d'humanité ne se transmet pas. Tendre la main pour un coup de pouce, c'est beau, c'est salvateur, c'est essentiel et vital.
Un livre que l'on dévore pour se distraire, pour se faire du bien, pour voir le monde d'aujourd'hui pas seulement par le bout de la lorgnette...
Drôle et attendrissant...
Un petit feel-good d’à peine 200 pages qui a bien rempli son objectif. On rit beaucoup sur la première partie du livre, la seconde étant plus dans l’émotion. Pour les deux fous-rires que j’ai eus et pour son héroïne attachante, il vaut le coup d’être lu si l’on cherche une lecture légère et distrayante.