Jean-Claude Bartoll est né en 1962 à Barcelone (Espagne). Il est diplômé en droit (relations internationales) et ancien élève du Centre de formation des journalistes de la rue du Louvre, à Paris (section "Journaliste reporter d'images"). De 1985 à 1991, il est grand reporter pour des agences de presse internationales (Sygma TV, Gamma TV, Point du jour). Suivant la piste de réseaux criminels internationaux de toute sorte, il se consacre à la réalisation de nombreux documentaires et reportages d'investigation pour les télévisions françaises et étrangères.
Il enquête ainsi sur le narcotrafic en Colombie, les boat people à Hongkong, le trafic d'esclaves en République dominicaine, les mercenaires européens en Afrique, les sans-abris en France, mais aussi la sorcellerie en Côte d'Ivoire. Entre 1992 et 1993, il est rédacteur en chef d'une chaîne câblée qui s'adresse aux universités et aux grandes écoles. Fin 1993, il fonde, avec son ex-épouse, sa propre société de production audiovisuelle : Master'S Copyright.
Dans ce cadre, il écrit, réalise et produit des documentaires ("Une semaine sur l'enfant lion, Bob Denard, corsaire de la République"), des séries de dessins animés d'action et d'aventures ("Tom et Sheenah", "Impaerium") et développe des séries de téléfilms et des longs-métrages.
Il est également scénariste free-lance pour le cinéma ("Le Trésor" - adaptation de deux albums d'Hergé - et "La Princesse de porcelaine", pour Home Made Movies) et la télévision ("Ric Hochet", pour Dargaud-Marina, "Valérian" et "Linkers", pour Ellipsanime).
Passionné de thrillers, Bartoll a longtemps rêvé de créer des univers originaux pour le 9e art.
En 2000, il franchit le pas et, mettant ses connaissances du monde et de la géopolitique actuelle à profit, il écrit "Insiders" (Dargaud). La série, dessinée par Renaud Garreta puis Munch, raconte une mission d'infiltration au sein de la mafia internationale. Avec 12 tomes, deux saisons - le dernier album sort en 2019 - et deux intégrales, "Insiders" peut se vanter d'être un beau succès. Sa préquelle, lancée en 2011, "Insiders genesis" (Dargaud, dessin de Luc Brahy), connaît elle aussi une belle réussite et compte, quatre épisodes (tome 4, 2014).
Bartoll n'en reste pas là.
Fort de son expérience de grand reporter, il imagine de nombreuses séries thématiques très pointues. En 2006 paraissent ainsi deux polars dessinés par Thomas Legrain : "Mortelle riviera" (Glénat), sur une trame politico-mafieuse, et "L'agence" (Casterman), sur le trafic international des oeuvres d'art. La même année sortent également "Mékong" (Dargaud, dessin Xavier Coyère), un récit d'aventures qui se déroule en Indochine, ainsi que "Terra nostra Organisation" (Glénat, dessin de Franck Bonnet).
Un an plus tard, il publie "Diamants" (Glénat, dessin de Bernard Köllé), une série qui éclaire la face sombre du marché des pierres précieuses - le quatrième et dernier tome paraît en 2012.
En 2008, il signe "Terroriste" avec le dessinateur Pierpaolo Rovero. En 2009, dans "Le dernier des Schoenfeld" (Glénat, dessin de Cédric Hervan), il s'intéresse à la collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale.
Dans "9/11" (2010, 12bis, dessin de Jef), série coécrite avec Éric Corbeyran, il se concentre sur le background géopolitique mondial d'avant les attentats du 11-Septembre. Puis dans "Mossad.
Opérations spéciales" (2011, Jungle, dessin de Pierpaolo Rovero), il aborde le sujet des services secrets israéliens. Il change ensuite totalement de sujet avec Antartica (2014, Glénat, dessin de Köllé), qui évoque la conquête de l'une des dernières "terra incognita" du XXe siècle.
En 2015 sort le premier tome de "Mission Osirak" (Dargaud), avec Ramon Rosanas au dessin, un thriller à la limite du docu-fiction sur un des plus importants raids aériens du XXe siècle menés par Israël sur le sol irakien.
Scénariste et investigateur infatigable, Jean-Claude Bartoll s'est récemment vu qualifier par le site "Actua BD" de "maître de la docu-fiction en bande dessinée".
"La marque de fabrique de Bartoll est sa façon de décrypter les événements du monde en en révélant les rouages les plus secrets et les plus inavoués." ("Actua BD".)
Né à Brest en 1964, Renaud Garreta dessine sa première BD à l'âge de 7 ans, sur un joli cahier à carreaux.
Malheureusement, aucun éditeur n'en voudra ! Après avoir suivi les cours de l'École supérieure d'arts graphiques (Esag Penninghen), il travaille depuis 1987 pour la publicité et le cinéma.
En 1996, il décide de renouveler l'expérience de la bande dessinée. Quatorze mois plus tard paraît son premier album, "Armageddon", qui est aussi le volume 1 de "Fox One". Il est également l'éditeur de la série, un thriller aéronautique scénarisé par Olivier Vidal, qui connaît un beau succès.
Les deux autres épisodes, "TLD" (1999) et "NDE" (2001), reçoivent également un très bon accueil auprès du public.
En 2001, il s'associe au scénariste Jean-Claude Bartoll pour "Insiders" (Dargaud), une série d'action et d'espionnage, dont le tome 2 de la deuxième saison paraît en 2014. L'actrice américaine Jessica Alba et le réalisateur Roberto Rodriguez en achètent les droits en 2009 pour en tirer un jeu vidéo et une adaptation cinématographique.
En 2007, il commence "Le maître de Benson Gate" (Dargaud), une histoire de Fabien Nury qui se déroule dans le contexte historique authentique du début du siècle aux États-Unis, où deux frères ayant hérité d'un empire pétrolier vont se déchirer. En 2012, il publie "Seul autour du monde. Une histoire du Vendée Globe" (Dargaud), en collaboration avec Alexandre Chenet et réédité en 2020. La même année ils sortent un album consacré au navigateur Thomas Coville dans "Thomas Coville, la quête de l'ultime" (Dargaud).
En 2014, il signe le tome 1 de sa première série de BD comme auteur complet, "Warm Up" (Dust), dont le dernier tome sort en 2018, chez Dargaud.
Par ailleurs, il participe à l'écriture de "Reporter" (Dargaud, 2016) avec Laurent Granier et Gontran Toussaint au dessin.
Il signe avec Marie-Claire Javoy "Le plus chemin de l'école" (Dargaud, 2017), une histoire inédite issue de la série documentaire "Chemins d'école, chemins de tous les dangers", multirécompensée et diffusée sur Arte.
En parallèle, il travaille toujours comme illustrateur et roughman pour les agences de pub et comme story-boarder et designer pour le cinéma. Il a ainsi participé à "La Femme piège", d'Enki Bilal, à "Renaissance", de Christian Volckman (2006), ou à "Arthur et les Minimoys" (2006), de Luc Besson...
Passionné par l'aventure et l'image, Luc Brahy est, depuis tout petit, fasciné par les histoires en image.
Ce qui le conduit tout naturellement vers la bande dessinée qu'il dévore au sens propre et figuré depuis ses 2 ans et demi... la lecture d'Hergé, puis de Pratt l'amènent vers la bd classique... Le mystère des thrillers, le souffle de l'aventure, bercé par des classiques comme Conan Doyle, Poe, Hemingway, Kessel, etc... lui donnent le goût du réalisme classique qu'il modèle avec une modernité avant tout efficace.
La publicité et le dessin de presse lui permettent d'être publié rapidement - un encouragement salutaire pour les artistes du crayon. Puis il rencontre Frank Giroud avec qui il fera ses premières armes avec Zoltan (Vent d'Ouest-1993). Une rencontre va décider de son avenir : avec Eric Corbeyran va naître une solide amitié. Plusieurs projets sont mis en chantier. Le premier paraît en 2003, Imago Mundi, pour lequel un autre ami, Achille Braquelaire, apporte la caution scientifique.
Depuis, Luc Brahy continue ses collaborations fructueuses, notamment avec Jean-Claude Bartoll.