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Faust
Goethe
Texte intégral. Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail en vue d'une édition numérique. Un travail typographique le rend facile et agréable à lire.
Deux pièces de Johann Wolfgang von Goethe sont intitulées Faust, du nom d'un alchimiste allemand du XVIe siècle, héros d'un conte populaire. Goethe a travaillé sur le thème de Faust pendant une longue partie de sa vie et Faust est souvent considérée comme l'ouvre la plus importante de la littérature allemande.
La première pièce, souvent appelée Faust 1, a été publiée dans sa version définitive en 1808. La seconde, ou Faust 2 est une suite au Faust 1 publiée peu après la mort de l'auteur, en 1832. Elle est considérée comme beaucoup plus difficile d'accès que le premier Faust.
Goethe a déclaré que la première partie de Faust était l'ouvre « d'un être troublé par la passion, qui peut obscurcir l'esprit de l'homme ».
La seconde partie révèle un monde moins soumis à la passion. Dans sa dernière version de Faust, Goethe a écrit un "Prologue" qui pose la question obsédante du salut de l'âme. L'ouvre est ainsi une parabole de l'Humanité souffrante, tiraillée entre pensée et action.
Faust y est présenté comme un homme admiré par le peuple pour sa sagesse, épris de connaissance profonde, vivante, transcendante. Accablé par l'insignifiance de son savoir et désespérant de ne rien découvrir qui puisse le satisfaire, il signe un pacte avec Méphistophélès.
Celui-ci doit l'initier aux jouissances terrestres et le servir fidèlement dans ce monde. En échange de cela, Faust s'engage à lui livrer son âme dès qu'il ira dans l'autre monde, au lieu de chercher sans trêve de nouvelles jouissances, il dira paresseusement à l'instant qui passe « Arrête-toi, tu es si beau ! ». Cette pièce se rattache au courant Sturm und Drang.
La pièce se compose de 4615 vers en comptant la dédicace et les deux prologues.
La dédicace et le "Prologue sur le théâtre" ne participent pas directement à l'action et ne sont pas toujours joués.
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Pas facile et enigmatique
Métathéâtre, poésie, réflexion sur le savoir, la connaissance, l'Homme. Beaucoup de questionnements sont abordés dans cette pièce. L'amour, la vengeance, le pouvoir du bien et du mal, mais surtout la vie. Le langage ainsi que les personnages sont très énigmatiques, si bien qu'on a du mal à rentrer dans cette pièce, mais il faut s'accrocher. L'absence quasi systématique de didascalie en fait une pièce presque romanisée, l'imaginaire de la scène n'est pas évident, mais présent tout de même (surtout par les costumes et les lumières). La fin me laisse perplexe, mais les différentes thématiques abordées m'ont séduites.