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Le concept d'énergie n'a cessé, au cours des siècles, d'être appliqué à des domaines scientifiques de plus en plus variés, sinon hétérogènes, pour expliquer et maîtriser les phénomènes les plus complexes. Il s'est imposé récemment en biologie, et il est devenu opportun de l'introduire dans les sciences humaines, comme le tente le présent ouvrage, à la suite d'illustres prédécesseurs (Freud, Laborit, Teilhard de
Chardin, Lupasco).
Il est, à ce propos, accouplé au concept d'information, dont l'importance est désormais croissante dans la nouvelle civilisation en voie d'émergence.
Le jeu des interactions entre énergies et informations, projetées ou reçues, peut, en effet, intervenir dans les échanges entre les individus comme dans leurs structurations personnelles.
Les institutions, sociales et culturelles, apparaissent alors comme susceptibles de réguler les échanges et les réactions psychiques : en amortissant les risques de violence émotionnelle et de désarroi affectif.
Toutefois, les mouvements énergétiques et informationnels, régis par les multiples institutions sociales et culturelles, sont soumis aux lois de l'inertie. Celle-ci entraîne donc des effets pervers, provoquant des processus d'aliénation et d'altération.
Ces processus peuvent être distingués et modélisés dans des événements historiques tels que la colonisation et la décolonisation, la mondialisation et les précarités, la crise de l'enseignement.
Leur prise en considération autorise à proposer des principes d'une dialectique de la pensée et de l'action.