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« Ils ont vécu dans leur esprit et dans leur chair les effets du poison. Celui de l'emprise subtile exercée par des malades ou des gourous que d'autres prennent pour des saints. Ils alertent du danger que personne n'avait su ou voulu discerner. Ils se lèvent là où on ne les attendait pas. Renata Patti du cour du Mouvement des Focolari. Écoutons-la. ». Dominique Auzenet, prêtre délégué diocésain aux sectes et nouvelles religiosités, diocèse du Mans (F).« Une histoire douloureuse, des blessures profondes, des cicatrices ineffaçables.
À la limite de la mort psychologique et spirituelle. Les dérives sectaires dans certains nouveaux mouvements, non seulement reconnus mais survalorisés dans l'Église catholique récente, ont des effets mortifères. Dans le cas des Focolari, le drame est que cette dérive trouve clairement sa source dans les textes de la fondatrice, Chiara Lubich.[.] il y a chez la fondatrice une quasi-identification personnelle à Dieu lui-même et, à partir de sa mystique de l'unité, l'exigence de renoncer totalement à sa personnalité propre, à toute volonté personnelle.
D'où, au sein des Focolare (communautés de vie), les manipulations mentales de la part des responsables et la progressive dissolution des personnes, jusqu'à la tentation du suicide et parfois le passage à l'acte. Merci à Renata Patti pour ce témoignage indispensable. » Ignace Berten, O. P., Dominicain, théologien (Bruxelles) À PROPOS DE L'AUTEURERenata Patti est italienne. Originaire de Milan, elle a résidé à Bruxelles, de 1980 à 2015, où elle a notamment travaillé pour une organisation internationale.
Membre des Focolari depuis sa prime jeunesse, elle a décidé de quitter le Mouvement en 2008.