En cours de chargement...
Chassé du château de son enfance, son « paradis terrestre », Candide est entraîné bien malgré lui dans une succession d'aventures calamiteuses. Il s'étonne, s'offusque, se lamente. L'humanité serait-elle foncièrement mauvaise ? Le jeune garçon assiste, impuissant, à la mort de son rêve : celui d'un monde parfait. Perdant sa naïveté et son « optimisme », peu à peu il se résigne.
La verve et l'ironie mordante de Voltaire se conjuguent à merveille dans Candide pour évoquer, sous des airs de légèreté, des sujets essentiels.
Candide au pays de l'optismisme
« - Eh bien ! Mon cher Pangloss, lui dit Candide, quand vous avez été pendu, disséqué, roué de coups, et que vous avez ramé aux galères, avez-vous toujours pensé que tout allait le mieux du monde ?
- Je suis toujours de mon premier sentiment, répondit Pangloss; car enfin je suis philosophe : il ne me convient pas de me dédire... »
Voilà l’optimisme à la Pangloss, pour qui "tout va pour le mieux en ce monde", quelles que soient les circonstances. Pangloss, l’un des compagnons de voyage de Candide, lui-même fils de la sœur de monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh.
Conte philosophique, Candide a marqué des générations de lecteurs pour son humour, son ironie et pour les multiples péripéties que doit affronter son personnage principal.
Voltaire profite de son récit pour attaquer les revers de la société comme l’esclavage, le pouvoir, la guerre…
Lisez Candide, on en sort grandi !