Mavrak, ville en vrac en plein Far West avec tout ce qu’il faut de clichés comme dans les westerns spaghettis (les seuls que je connaisse !). Deux familles se haïssent, les Marlowe et les Ramirez. Pour le bonheur du livre et le malheur de Mavrak, Un fils Ramirez est tué. Vous vous doutez bien par qui…. Un Marlow bien sûr !! Enfin c’est ce dont le père Ramirez est persuadé. Cette ville possède son saloon à portes battantes, avec le patron Mac Coy et sa très charmante et avenante épouse Mari, maquerelle à (toutes) ses heures. Cette ville (un bien grand mot) n’avait même pas
de shérif. Heureusement Thronton débarque, plutôt arrive sur « un chariot tiré par deux chevaux musclés et déterminés » (hé, hé, Zorro est arrivé-é-é…), pour réparer cet oubli et mettre un peu d’ordre dans la cité, mais « invité » par qui ?
Pour en revenir à nos classiques, Antônio Xerxenesky, enfin l’auteur (ce n’est peut-être pas le même) décide que Vienna Marlow et Juan Ramirez s’aime. Une grande pensée pour Roméo et Juliette ou, plus récent, Tony et Maria (West side story).
La haine entre les deux familles est si intense que l’auteur très imbibé de tequila (attention, de la bonne !) convoque le chaman dans son livre. Là, le feu d’artifice de l’enfer débarque. Les morts-vivants se saoulent du sang des vivants-morts, qu’ils tuent dans un joyeux délire, pour en faire des morts-vivants qui…. « Et les morts reviendront à la vie » dixit le chaman. A cet instant du bouquin, je pensais à « La piste des sortilèges » de Gary Victor.
Enfin bref, à la fin de l’histoire, il ne reste que le shérif, la belle Maria et Sergio un petit Ramirez qui se trouve être l’aïeul de l’auteur. Attention je n’ai pas dit d’Antônio Xerxenesky !
Un bouquin à ne pas lâcher. J’ai bouffé du sable, vous savez celui qui crisse sous les dents (ce qui n’a rien d’agréable) à m’en faire sauter l’émail des molaires et j’ai aimé. Ce livre pour déjanté qu’il soit, et il l’est, je vous rassure, est très bien écrit. Cerise sur le gâteau ou plutôt chevrotine dans la carabine, l’écriture, très visuelle plante le décor western dès le début. Même l’arrivée des morts-vivants, pour aussi incroyable qu’elle puisse être, est menée de main de maître-diable.
Les éditions Asphalte m’avaient déjà régalée avec « La vie est un tango » de Lorenzo Lunar. Avec eux, je voyage en classe « tourisme » et j’en redemande!
Western sablonneux
Mavrak, ville en vrac en plein Far West avec tout ce qu’il faut de clichés comme dans les westerns spaghettis (les seuls que je connaisse !). Deux familles se haïssent, les Marlowe et les Ramirez. Pour le bonheur du livre et le malheur de Mavrak, Un fils Ramirez est tué. Vous vous doutez bien par qui…. Un Marlow bien sûr !! Enfin c’est ce dont le père Ramirez est persuadé. Cette ville possède son saloon à portes battantes, avec le patron Mac Coy et sa très charmante et avenante épouse Mari, maquerelle à (toutes) ses heures. Cette ville (un bien grand mot) n’avait même pas de shérif. Heureusement Thronton débarque, plutôt arrive sur « un chariot tiré par deux chevaux musclés et déterminés » (hé, hé, Zorro est arrivé-é-é…), pour réparer cet oubli et mettre un peu d’ordre dans la cité, mais « invité » par qui ?
Pour en revenir à nos classiques, Antônio Xerxenesky, enfin l’auteur (ce n’est peut-être pas le même) décide que Vienna Marlow et Juan Ramirez s’aime. Une grande pensée pour Roméo et Juliette ou, plus récent, Tony et Maria (West side story).
La haine entre les deux familles est si intense que l’auteur très imbibé de tequila (attention, de la bonne !) convoque le chaman dans son livre. Là, le feu d’artifice de l’enfer débarque. Les morts-vivants se saoulent du sang des vivants-morts, qu’ils tuent dans un joyeux délire, pour en faire des morts-vivants qui…. « Et les morts reviendront à la vie » dixit le chaman. A cet instant du bouquin, je pensais à « La piste des sortilèges » de Gary Victor.
Enfin bref, à la fin de l’histoire, il ne reste que le shérif, la belle Maria et Sergio un petit Ramirez qui se trouve être l’aïeul de l’auteur. Attention je n’ai pas dit d’Antônio Xerxenesky !
Un bouquin à ne pas lâcher. J’ai bouffé du sable, vous savez celui qui crisse sous les dents (ce qui n’a rien d’agréable) à m’en faire sauter l’émail des molaires et j’ai aimé. Ce livre pour déjanté qu’il soit, et il l’est, je vous rassure, est très bien écrit. Cerise sur le gâteau ou plutôt chevrotine dans la carabine, l’écriture, très visuelle plante le décor western dès le début. Même l’arrivée des morts-vivants, pour aussi incroyable qu’elle puisse être, est menée de main de maître-diable.
Les éditions Asphalte m’avaient déjà régalée avec « La vie est un tango » de Lorenzo Lunar. Avec eux, je voyage en classe « tourisme » et j’en redemande!