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- Nombre de pages219
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.125 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
- ISBN978-2-290-05881-7
- EAN9782290058817
- Date de parution08/01/2014
- CollectionJ'ai lu. Roman
- ÉditeurJ'ai lu
Résumé
Simon, neuf ans, vit avec son père Paul, écrivain, et sa mère Carole, une femme d'affaires qui passe sa vie en Australie. Le jour où Paul est hospitalisé pour dépression, Simon voit son quotidien bouleversé. Recueilli par Lola, sa grand-mère fantasque, il rencontre aussi l'évanescente Lily, enfant autiste aux yeux violets. A travers les songes qu'il s'invente, Simon va tâcher de mettre des mots sur la maladie de son père et de trouver des repères clans cet univers dont le sens lui résiste.
Simon, neuf ans, vit avec son père Paul, écrivain, et sa mère Carole, une femme d'affaires qui passe sa vie en Australie. Le jour où Paul est hospitalisé pour dépression, Simon voit son quotidien bouleversé. Recueilli par Lola, sa grand-mère fantasque, il rencontre aussi l'évanescente Lily, enfant autiste aux yeux violets. A travers les songes qu'il s'invente, Simon va tâcher de mettre des mots sur la maladie de son père et de trouver des repères clans cet univers dont le sens lui résiste.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
3.7/5

5/5
“ Au pays des kangourous de Gilles Paris ”
Simon est un petit garçon vif et plein d'imagination. Son père est écrivain, il écrit des livres pour des célébrités, sa mère, elle, travaille pour Danone en Australie et est très peu présente physiquement dans la vie de son fils. Simon ne se sent pas aimé par sa mère, du moins pas comme par son père. Sa présence lui manque, mais elle est trop occupée "au pays des kangourous". Un jour, Simon retrouve son père dans le lave vaisselle. Très vite, la grand-mère paternelle de Simon, Lola, fait intervenir le médecin qui le fait placer dans une maison de repos.
Simon, vit désormais chez Lola, une grand-mère haute en couleur entourées par ses amis "les sorcières" qui occupent leurs soirées à danser ou à contacter les esprits dans des séances de spiritisme. Bien que son mari soit malade, Carole, ne rentre toujours pas d'Australie. A travers les yeux de Simon on assiste à l'évolution de la maladie de son père qui s'aggrave. Bientôt le père est conduit à Sainte Anne chez les "dingues". Lors des ses visites à son père il rencontre une petite fille, Lily qui semble tout connaître de ce milieu et connaître les malades; Elle va l'aider à mettre des mots sur les maux de son père :
"Lily, dis moi, c'est quoi une dépression? je demande en m'essuyant mes moustaches de lait.
-C'est un peu comme si quelqu'un entrait en toi et te faisait faire des chose dont tu n'as pas l'habitude.
-On dirait un film d'horreur, ce que tu dis.
-C'est pire, ce n'est pas pareil. Tu te réveilles et tu n'es plus comme avant . Celui qui es en toi saute par la fenêtre , ou avale trop de médicaments, et tu ne peux rien faire pour l'en empêcher."
Après Autobiographie d'une courgette, Gille Paris explore le thème de la dépression d'un père vue par son fils de neuf ans. Un roman émouvant et plein d'humour. On vit la dépression avec le petit Simon. On est attendri par cette relation privilégiée entre le père et son fils. Le fait que Simon soit le narrateur du roman donne encore plus de force à l'émotion. Un roman doux comme une fraise Tagada, acidulé comme un crocodile Haribo, pétillant comme une gorgée de Coca. Un vrai régal.
Simon est un petit garçon vif et plein d'imagination. Son père est écrivain, il écrit des livres pour des célébrités, sa mère, elle, travaille pour Danone en Australie et est très peu présente physiquement dans la vie de son fils. Simon ne se sent pas aimé par sa mère, du moins pas comme par son père. Sa présence lui manque, mais elle est trop occupée "au pays des kangourous". Un jour, Simon retrouve son père dans le lave vaisselle. Très vite, la grand-mère paternelle de Simon, Lola, fait intervenir le médecin qui le fait placer dans une maison de repos.
Simon, vit désormais chez Lola, une grand-mère haute en couleur entourées par ses amis "les sorcières" qui occupent leurs soirées à danser ou à contacter les esprits dans des séances de spiritisme. Bien que son mari soit malade, Carole, ne rentre toujours pas d'Australie. A travers les yeux de Simon on assiste à l'évolution de la maladie de son père qui s'aggrave. Bientôt le père est conduit à Sainte Anne chez les "dingues". Lors des ses visites à son père il rencontre une petite fille, Lily qui semble tout connaître de ce milieu et connaître les malades; Elle va l'aider à mettre des mots sur les maux de son père :
"Lily, dis moi, c'est quoi une dépression? je demande en m'essuyant mes moustaches de lait.
-C'est un peu comme si quelqu'un entrait en toi et te faisait faire des chose dont tu n'as pas l'habitude.
-On dirait un film d'horreur, ce que tu dis.
-C'est pire, ce n'est pas pareil. Tu te réveilles et tu n'es plus comme avant . Celui qui es en toi saute par la fenêtre , ou avale trop de médicaments, et tu ne peux rien faire pour l'en empêcher."
Après Autobiographie d'une courgette, Gille Paris explore le thème de la dépression d'un père vue par son fils de neuf ans. Un roman émouvant et plein d'humour. On vit la dépression avec le petit Simon. On est attendri par cette relation privilégiée entre le père et son fils. Le fait que Simon soit le narrateur du roman donne encore plus de force à l'émotion. Un roman doux comme une fraise Tagada, acidulé comme un crocodile Haribo, pétillant comme une gorgée de Coca. Un vrai régal.

5/5
“ coup de coeur et au coeur ”
A 9 ans il découvre son père la tête dans le lave vaisselle. Il ne peut pas appeler sa mère à la rescousse… elle est habite les trois quarts du temps au Pays des kangourous, où elle travaille pour une société qui fabrique des yaourts.
Que faire ? S’apitoyer sur son sort ? Fuir ? Non, car il y a Lola. Lola, c’est la grand-mère de Simon. C’est la maman de son papa ( Paul). Alors elle fait hospitaliser ce Paul qui n’est plus capable de s’occuper de son enfant. Et elle prend Simon sous protection. Elle n’est pas seule : il y a ses copines « sorcières » qui l’initie au spiritisme. Et il y a aussi Lily, une mystérieuse petite fille qui semble en savoir beaucoup sur ce qui hante le papa de Simon, et qui va aider Simon à comprendre, et à formuler toutes ses questions.
Mon avis :
Ce livre est un cri d’amour, immense. Cri d’amour d’un petit garçon à son papa qui sent que quelque chose ne va pas mais qui continue malgré tout de l’aimer et de le soutenir.
Le cri d’amour d’un petit garçon pour les adultes qui l’entoure, que ce soit sa grand-mère ou même sa mère qui est loin.
Loin d’être triste, ou déprimant, ce livre traite de la dépression avec pudeur mais justesse. Il explique bien comment elle envahit celui qui en souffre en le laissant incapable de réagir. Et à travers Simon, c’est le regard d’un enfant sur les conséquences pour l’entourage de cette maladie qui nous est donnée
Je crois que Simon restera dans ma mémoire, tout comme ses réflexions sur la vie, sur sa situation et sa lucidité :
« Papa fait une dépression. Peut être que maman aussi. Je suis devenu l’enfant sans je t’aime. Un orphelin privé d’amour à cause de parents trop fatigués pour le lui dire. »
« Je veux du vert dans les yeux de papa, le vert « couleur de feuille » comme disait maman avant. Avant les disputes. Avant que chacun ne disparaisse dans un pays si loin que ma seule façon de les retrouver chacun est de fermer les yeux et de réver. Je veux marcher pieds nus dans le sable, les yeux ouverts, ma main blottie dans la leur.
« Quand une grande personne décide de ne plus parler d’un souci, elle l’enterre si profond que personne n’ose proposer sa pelle »
J’aime beaucoup aussi les réflexions de Simon sur la vie :
« J’attends le coup de foudre comme dans les films. Enfin sans la foudre. »
« Elle s’est mariée [..] parce qu’elle avait un petit garçon dans le tiroir. Je n’ai pas osé de mander à Mamie pourquoi Violette avait couché son fils dans le tiroir. C’était peut être trop petit chez Violette pour rajouter un lit. »
« Le sucre en poudre qui se respire par les trous de nez ? »
« Nos chambres donnent sur le garage à bateaux. On dirait que les bateaux sont punis. QU’ils n’ont pas le droit de s’en aller sur la mer. »
« Je me demande si les nuages qui avalent toutes les fumées des cigarettes ne pleurent pas à cause de ça. Ca doit leur piquer les yeux qu’on ne peut pas voir de la terre. »
« Son papa et sa maman ne sont plus ensemble depuis 2 ans, à cause de son papa qui est parti pour des tas d’autres femmes avec des cerveaux aussi intéressants qu’une bouteille de coca zéro vide. »
« Il vaut mieux ne parler à personne des gens qu’on aime. Les mots pour dire la magie et le mystère de la personne qu’on aime n’existent pas. […] Après c’est quelqu’un comme tout le monde et c’est bien fait pour celui ou celle qui en a trop parlé. C’est peut être pour ça que j’aime encore maman. Personne ne m’en a vraiment parlé ».
« Tous les anges ont allumés leur téléphone portable. Le ciel brille de mille étoiles. »
A 9 ans il découvre son père la tête dans le lave vaisselle. Il ne peut pas appeler sa mère à la rescousse… elle est habite les trois quarts du temps au Pays des kangourous, où elle travaille pour une société qui fabrique des yaourts.
Que faire ? S’apitoyer sur son sort ? Fuir ? Non, car il y a Lola. Lola, c’est la grand-mère de Simon. C’est la maman de son papa ( Paul). Alors elle fait hospitaliser ce Paul qui n’est plus capable de s’occuper de son enfant. Et elle prend Simon sous protection. Elle n’est pas seule : il y a ses copines « sorcières » qui l’initie au spiritisme. Et il y a aussi Lily, une mystérieuse petite fille qui semble en savoir beaucoup sur ce qui hante le papa de Simon, et qui va aider Simon à comprendre, et à formuler toutes ses questions.
Mon avis :
Ce livre est un cri d’amour, immense. Cri d’amour d’un petit garçon à son papa qui sent que quelque chose ne va pas mais qui continue malgré tout de l’aimer et de le soutenir.
Le cri d’amour d’un petit garçon pour les adultes qui l’entoure, que ce soit sa grand-mère ou même sa mère qui est loin.
Loin d’être triste, ou déprimant, ce livre traite de la dépression avec pudeur mais justesse. Il explique bien comment elle envahit celui qui en souffre en le laissant incapable de réagir. Et à travers Simon, c’est le regard d’un enfant sur les conséquences pour l’entourage de cette maladie qui nous est donnée
Je crois que Simon restera dans ma mémoire, tout comme ses réflexions sur la vie, sur sa situation et sa lucidité :
« Papa fait une dépression. Peut être que maman aussi. Je suis devenu l’enfant sans je t’aime. Un orphelin privé d’amour à cause de parents trop fatigués pour le lui dire. »
« Je veux du vert dans les yeux de papa, le vert « couleur de feuille » comme disait maman avant. Avant les disputes. Avant que chacun ne disparaisse dans un pays si loin que ma seule façon de les retrouver chacun est de fermer les yeux et de réver. Je veux marcher pieds nus dans le sable, les yeux ouverts, ma main blottie dans la leur.
« Quand une grande personne décide de ne plus parler d’un souci, elle l’enterre si profond que personne n’ose proposer sa pelle »
J’aime beaucoup aussi les réflexions de Simon sur la vie :
« J’attends le coup de foudre comme dans les films. Enfin sans la foudre. »
« Elle s’est mariée [..] parce qu’elle avait un petit garçon dans le tiroir. Je n’ai pas osé de mander à Mamie pourquoi Violette avait couché son fils dans le tiroir. C’était peut être trop petit chez Violette pour rajouter un lit. »
« Le sucre en poudre qui se respire par les trous de nez ? »
« Nos chambres donnent sur le garage à bateaux. On dirait que les bateaux sont punis. QU’ils n’ont pas le droit de s’en aller sur la mer. »
« Je me demande si les nuages qui avalent toutes les fumées des cigarettes ne pleurent pas à cause de ça. Ca doit leur piquer les yeux qu’on ne peut pas voir de la terre. »
« Son papa et sa maman ne sont plus ensemble depuis 2 ans, à cause de son papa qui est parti pour des tas d’autres femmes avec des cerveaux aussi intéressants qu’une bouteille de coca zéro vide. »
« Il vaut mieux ne parler à personne des gens qu’on aime. Les mots pour dire la magie et le mystère de la personne qu’on aime n’existent pas. […] Après c’est quelqu’un comme tout le monde et c’est bien fait pour celui ou celle qui en a trop parlé. C’est peut être pour ça que j’aime encore maman. Personne ne m’en a vraiment parlé ».
« Tous les anges ont allumés leur téléphone portable. Le ciel brille de mille étoiles. »

4/5
“ la dépression à travers les yeux d'un enfant ”
C'est l'histoire de Simon, un petit enfant qui a une maman absente car elle voyage pour son travail et un papa écrivain qui est lui présent pour lui. Mais un jour tout bascule.... C'est Lola sa grand mère qui va s'occuper de lui.
Cette histoire est raconté à travers les yeux de Simon . Il découvre les non dits, la maladie de son papa, la raison de l’absence de sa maman.On voit son évolution au cours du livre.
Gilles Paris aborde un sujet tabou avec de la légèreté en utilisant le regard de Simon. L'enfant apporte des touches d'humour.
C'est l'histoire de Simon, un petit enfant qui a une maman absente car elle voyage pour son travail et un papa écrivain qui est lui présent pour lui. Mais un jour tout bascule.... C'est Lola sa grand mère qui va s'occuper de lui.
Cette histoire est raconté à travers les yeux de Simon . Il découvre les non dits, la maladie de son papa, la raison de l’absence de sa maman.On voit son évolution au cours du livre.
Gilles Paris aborde un sujet tabou avec de la légèreté en utilisant le regard de Simon. L'enfant apporte des touches d'humour.
- Dépression
A propos de Gilles Paris

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