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Toute recherche sur les bénéficiaires de l'inflation, dans la France contemporaine, est nécessairement très complexe. Néanmoins, au-delà des querelles d'école, qui contribuent à camoufler certains aspects de la politique économique, et des pouvoirs qui la gèrent, on peut dégager d'une telle recherche quelques conclusions :
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation :
- La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter.
Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ». Et ce qui est d'autant plus intéressant en période d'inflation.
Sont favorisés aussi, et il s'agit très souvent des mêmes, ceux qui disposent de stocks et d'actifs, dont la réévaluation est plus rapide que la hausse moyenne des prix.
Enfin, il est évident que, les transferts inflationnistes positifs, profitant essentiellement aux privilégiés de l'avoir et/ou du savoir et/ou de l'organisation, le premier de ces privilégiés demeure l'État moderne, un État renvoyé de l'élection à la fiscalité.