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Notes et avis 1 à 10 sur un total de 18
Voilà un album a contre courant qui fait un bien fou : on peut jouer tout seul et n'être pas malheureux. un album qui redore le blason de l'imaginaire, des moments d'autonomie où on rêve... A toujours être avec les autres, les enfants n'ont plus beaucoup de temps pour construire un monde bien à eux. Bref, à tous les parents inquiets de voir leurs enfants jouer tout seul, lisez ce beau texte de Clémentine Beauvais, décidément douée pour parler de sujets importants.
Mais quel livre !!
jubilatoire, tranchant, tendre, intense comme cette expérience inoubliable de la maternité.
Pour toutes les femmes qui n'osent pas dire l'ambivalence, la difficulté, les marées hautes et les marées basses de la maternité, à toutes les femmes qui n'ont pas d'enfant et qui ont envie de lire un récit juste et sincère sur une expérience de vie. Pour toutes les femmes brouillons, et les hommes qui les aiment.
Muriel
album sans texte et pourtant !!! on comprend tout, on ne comprend que trop bien, que ce crocodile, c'est nous.
Chacun pourra s'y reconnaître, et se dire que, décidément, la poésie est partout autour de nous. Des tableaux aquarellés donnent à chaque page un éclat étonnant, l'humour est omniprésent, et fait penser également au très bel album les vacances de Monsieur Rhino aux éditions chocolat.
A découvrir absolument, a offrir aux petits et aux plus grands. Grand moment de partage et de plaisir assuré !
à offrir aux enfants, aux mamans, aux grands-mères... c'est tendre, on y parle de la filiation et de l'enfant qu'on sera toujours même si les années et les rides creusent le sillon. Très joli cadeau pour une fête des mères, très joli cadeau tout court
Eric Pessan est un écrivain à suivre. Romans pour ado ou adultes, carnets, ces livres sont surprenants, et interrogent toujours l'écriture, les relations entre les êtres, et surtout l'exigence qu'une vie demande. La plus grande peur de ma vie c'est l'histoire d'un ado comme beaucoup d'ados normaux qui n'a "aucune idée de ce qu'il veut faire plus tard " qui " ne sait rien faire d'extraordinaire" et qui a "trois amis". C'est une belle leçon d'écriture aussi pour qui aurait envie de s'y frotter " c'est en écrivant que je finis par écrire les mots justes". Pessan se sert de la page pour jouer avec la typographie ce qui se cache dans le sac de Norbert va déterminer tout le rythme du livre. " Mais qu'est-ce qui lui a pris d'emmener la grenade au collège ?"
Ce moment de la révélation du titre, qui arrive tard dans le livre et qu'on attend, interroge, scrute dans les pages tournées sans pouvoir s'arrêter : et pourtant elle m'écrivait. Moment clé du roman, très émouvant, dans le parcours et la compréhension d'une vie étonnante, au parcours unique : comme toute vie, finalement, se dit-on. L'entrelacement avec la parole du psychanalyste est un parti-pris osé, qui aurait pu être paraître fabriqué et qui se révèle toujours juste, généreux, porteur de sens. Un livre qui donne envie de se retourner avec sincérité et de regarder avec courage l'avenir, au sommet d'une montagne.
Pluie, tempête, soleil, jour et nuit, bulletins météo, cartes et plans, sac à dos et valise : pour traverser le pays d'Anne Brouillard, il faut de la patience et des yeux grands ouverts sur le monde. " les choses existent même quand on ne les voit pas...". il a fallu 10 ans à Anne Brouillard pour écrire cet album, on retrouve tout entier son univers, Du voyage d'hiver à petit somme. A découvrir absolument !
C'est vrai, dès fois, on est en colère, les mots nous emportent. On n'entend plus rien, on ne voit plus trop ce qui nous entoure. Mais si on va faire un tour, si laisse un peu le temps filer, on peut voir où ça nous mène, et avec du vent et de la lumière sur son vélo, on peut se calmer, et réfléchir. Avec un peu de recul, on revient serein et prêt à partager de nouvelles aventures.
A partir de 4 ans
A lire maintenant, pendant et après les élections. Manifeste d'intelligence et de drôlerie, cinq euros pour aller mieux, plus efficace qu'un doliprane. Dommage il n'y a que quinze pages.
Notes et avis 1 à 10 sur un total de 18
"Il y a des façons plus dignes que d'autres de perdre"
rien que pour la préface de Vinau ( lisez ces 76 clochards célestes) et la postface de Burroughs, on peut lire Personne ne gagne. " Qu'est ce qui fait le pouvoir d'un livre ? Qu'est ce qui fait cette magie ? Qu'est-ce qui fait qu'en nous racontant des histoires, quelqu'un nous offre un peu plus de vérité, l'apesanteur en moins, le rêve en plus. Q'est-ce qui fait qu'on peut, dans ces moments-là (...) à la fois rester des hommes et redevenir des enfants ?" Thomas Vinau
page 35 de personne ne gagne " La malle était très grande, en cuir, avec des coins en laiton, et un tas d'étiquettes d'hôtels et de lignes de paquebots collées dessus. Elle était éraflée, cabossée tâchée, signe qu'elle avait fait de nombreux voyages. L'objet me fascinait. je tournai autour, la touchai, déchiffrai les différentes étiquettes (...) la malle avait fait naître en moi des pensées étranges, de curieux désirs (...) je sais aujourd'hui qu'elle m'évoquait le voyage, l'aventure, sur terre comme sur mer - le vaste monde. "
Jack Black