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Ça a commencé comme une plaisanterie. On a beaucoup ri, on s'est embrassés, on s'est caressés, c'était doux, c'était chaud, j'étais bien, je n'avais jamais été aussi bien de ma vie. Je ne suis redescendu du ciel que le lendemain matin, par l'escalier, titubant de bonheur. Naïf, je pensais que, désormais, j'allais être heureux toujours. Avant d'avoir repris mes esprits, j'avais décidé de reprendre la ferme de son père.
Quand on est amoureux, on devient un peu fou, et comme je l'étais déjà un peu avant, j'étais capable de tout. Son père aurait été poissonnier, je reprenais la poissonnerie. J.-L. F.Fournier, une fois de plus, emmêle tendresse et causticité et l’on s’y entortille avec bonheur. Plus jamais vous ne regarderez une génisse du même œil ! S. M., Marie France.
Bien agréable
C’est une découverte puisque c’est le premier roman de Jean-Louis FOURNIER que je lis. J’ai commencé sa lecture sans trop savoir ce qui m’attendait et j’ai l’ai terminé sans m’en rendre compte, en le lisant comme scotché aux pages. C’est assez rare pour moi. J’ai apprécié la légèreté de ton qu’il utilise pour traiter d’un sujet pas aussi facile qu’il en a l’air : quitter sa vie urbaine pour vivre en milieu rural par amour pour… une belle jeune fille. J’ai beaucoup souri en lisant ce roman. Les tribulations agricoles de ce jeune homme qui ne connait rien à l’agriculture mais qui ne manque pas de courage a de quoi nous faire passer un très agréable moment de lecture. Le style est simple, sans chichi phrasé. C’est aussi son charme. A mettre entre toutes les mains. Je le recommande pour se détendre après une journée difficile.
Extraits :
" Je viens de rentrer fourbu d'une journée dans les champs. Je suis devant mon assiette et je pique du nez dans ma soupe tellement je suis fatigué"
"Les intellectuels barbus partent dans le Larzac élever des chèvres et faire des fromages immangeables. Les chèvres en meurent de honte.Dans les Cévennes, ils vont engraisser des canards. Dans les bocaux de confits, il y a autant de mouches que de canards."
"Quand on est cultivateur, il faut avoir de la patience. (...) Un cultivateur doit savoir attendre. Attendre la pluie, attendre le soleil, attendre que ça pousse et accepter quelquefois que ça ne pousse pas."