Autorails de France - Tome 3, De Dietrich, Franco Belge, ADN, Voyages officiels par autorails

Poursuivant avec les grands constructeurs d'autorails d'avant 1938, ce troisième tome d'Autorails de France débute par la production de De Dietrich. Dès 1931, alors que l'entreprise consacre déjà plus du tiers de ses activités à la construction du matériel de chemin de fer, le baron Dominique de Dietrich décide d'engager son usine de Reichshoffen dans la fabrication d'autorails. Quatre années plus tard, ces derniers, que tous les réseaux français (sauf le Nord) utilisent, représentent la moitié du chiffre d'affaires de l'usine. jusqu'au début des années 60, Reichshoffen produira des autorails, dont les motrices des remarquables RGR Pour couvrir le marché nord-africain, De Dietrich risquera aussi une implantation lourde en Algérie, à l'Allélick, près de Bône, mais se retira à l'issue des événements qui secouèrent ce pays au début des années 60. Sont ensuite étudiés les fameux TAR, produit prestigieux que la société Franco-Belge de Raismes (Nord), avait proposé à la Compagnie du Nord dès 1932. Les TAR était la version " à la française " des étonnants trains automoteurs rapides allemands. Autre constructeur à se lancer dans l'autorail, les Aciéries du Nord, ou ADN, à Hautmont, près de Maubeuge. Il en sort un engin très réussi qui servira de modèle à l'une des plus nombreuses séries dont héritera la SNCF en 1938 celle des autorails Standard, fruit d'une normalisation recherchée par trois grands réseaux français. Ce volume s'achève par l'évocation des déplacements de personnalités par autorails. Durant près d'un demi-siècle, ces engins seront plébiscités par les autorités pour leur rapidité supérieure aux trains vapeur et la légèreté des moyens d'accompagnement qu'ils demandaient, avant que les avions, les automobiles et même les TGV ne prennent leur place.