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- 343 avant notre ère, en Macédoine. Alexandre a 13 ans. Fils de Philippe II de Macédoine, il est appelé à monter un jour sur le trône. Choyé par sa mère Olympias, impérieuse et manipulatrice, le jeune garçon doit néanmoins se plier à un rude apprentissage. Pour devenir le meilleur des rois, on lui offre le meilleur des maîtres : Aristote. Entre le maître et l’élève s’installe aussitôt une grande complicité.
Des heures durant, ils parlent philosophie et partagent leur admiration pour l’Iliade et l’Odyssée (qui sera le livre de chevet d’Alexandre tout au long de sa vie). Et puis il y a les heures d’entraînement : avec ses quatre fidèles amis, Alexandre part à la chasse, manie l’épée, la lance et le tir à l’arc… Quelle que soit la discipline, Alexandre démontre une intelligence mais aussi une obstination exceptionnelles.
Un jour, il parvient à dompter Bucéphale, un magnifique cheval que ni
son père ni ses conseillers ne parviennent à monter, car lui seul comprend que l’animal a peur de son ombre. Un autre, il décide de concourir aux Jeux Olympiques dans la discipline-reine, la course de chars, et il remporte la victoire haut la main. Quand son père, prêt à partir assiéger Byzance, le nomme régent de Macédoine, Alexandre n’a que 16 ans.
Sa soif de conquêtes devient une obsession. Au retour du roi, il ronge son frein : que lui restera-t-il à accomplir si son père rentre chaque fois couvert de gloire ? Enfin, le roi Philippe entraîne son fils dans la guerre contre les cités grecques rebelles. Alexandre se lance à la tête de combats insensés. Mais au lendemain du septième mariage du roi Philippe, le fils et le père se brouillent. Alexandre choisit l’exil.
Deux ans plus tard, un drame ébranle le royaume : le roi Philippe est assassiné. Alexandre revient et réussit à s’imposer devant l’Assemblée, qui le proclame nouveau roi de Macédoine. Il a 20 ans. S’il commence par consolider les frontières de son royaume, son rêve est de conquérir le monde. C’est un jeune roi de 24 ans qui conduit son armée vers l’Asie…
