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Indispensable
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Inattendu
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Passionnant
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Emouvant
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Instructif
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Eblouissant
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Bouleversant
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Enivrant
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Vibrant
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Surprenant
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Merveilleux
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Intriguant
Un magnifique texte dont les émanations sensibles vous hanteront éternellement, si vous vous laissez prendre par sa musique étrangement profonde... L'écriture merveilleuse agit comme un poème, la narratrice étant une espèce de petit "démon" ( au sens étymologique ; "le dernier été où je me considérai comme un des espions de Dieu" ; un intermédiaire entre le monde des Mortels et ceux des Immortels, entre le monde des réels et celui des imaginaires ; c'est aussi une ado-adulescente de 18 ans, donc à la lisière de l'âge adulte...) entouré de personnages aussi intrigants qu'attirants,
ambivalents, vaguement angoissants (sa mère, son vieil ami, des connaissances de son âge, les prétendants de sa mère) ET attachants ; cela donne un récit multi dimensionnel dans le crépuscule blanc de l'été polaire, la "béance blanche du Finnmarksvidda", "polaroide" par son intrigue (des gens meurent et disparaissent), entêtante par le doute insistant qu'il instille dans l'âme du lecteur. Car c'est aussi une riche réflexion sur la puissance, créatrice et destructrice, du langage et des mythes, au regard d'un réel qui ne cesse de se dérober à notre analyse, et sur la transmission, en filigrane, du sens de la vie d'une mère (artiste évanescente) et d'un père (absent jusque dans sa réapparition au mitan du roman) à son enfant. Car la jeune Liv trouvera sa voie, in fine, d'une façon singulièrement à la fois inattendue et parfaitement logique : Le livre se clôt sur la possibilité, pour elle, de trouver une place dans ce monde sans renoncer à ce brin de folie dans laquelle nous sommes plongés par l'usage de la première personne du singulier (Freud parlerait de sublimation) ... Et si tout cela n'était qu'une bouffée délirante?
Il y a autant d'interprétations à ce conte qu'à n'importe quelle autre légende de qualité...!
Laissez-vous prendre par la Huldra....
« Tu as mis en cette œuvre une somme de Beauté extraordinaire. La langue d'un Dieu !"
Un magnifique texte dont les émanations sensibles vous hanteront éternellement, si vous vous laissez prendre par sa musique étrangement profonde... L'écriture merveilleuse agit comme un poème, la narratrice étant une espèce de petit "démon" ( au sens étymologique ; "le dernier été où je me considérai comme un des espions de Dieu" ; un intermédiaire entre le monde des Mortels et ceux des Immortels, entre le monde des réels et celui des imaginaires ; c'est aussi une ado-adulescente de 18 ans, donc à la lisière de l'âge adulte...) entouré de personnages aussi intrigants qu'attirants, ambivalents, vaguement angoissants (sa mère, son vieil ami, des connaissances de son âge, les prétendants de sa mère) ET attachants ; cela donne un récit multi dimensionnel dans le crépuscule blanc de l'été polaire, la "béance blanche du Finnmarksvidda", "polaroide" par son intrigue (des gens meurent et disparaissent), entêtante par le doute insistant qu'il instille dans l'âme du lecteur. Car c'est aussi une riche réflexion sur la puissance, créatrice et destructrice, du langage et des mythes, au regard d'un réel qui ne cesse de se dérober à notre analyse, et sur la transmission, en filigrane, du sens de la vie d'une mère (artiste évanescente) et d'un père (absent jusque dans sa réapparition au mitan du roman) à son enfant. Car la jeune Liv trouvera sa voie, in fine, d'une façon singulièrement à la fois inattendue et parfaitement logique : Le livre se clôt sur la possibilité, pour elle, de trouver une place dans ce monde sans renoncer à ce brin de folie dans laquelle nous sommes plongés par l'usage de la première personne du singulier (Freud parlerait de sublimation) ... Et si tout cela n'était qu'une bouffée délirante?
Il y a autant d'interprétations à ce conte qu'à n'importe quelle autre légende de qualité...!
Laissez-vous prendre par la Huldra....