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Pas facile d'accepter son âge quand on a soixante ans, qu'on vit seule et que votre amant vous quitte pour faire un enfant avec sa jeune épouse. Soledad engage donc un gigolo de trente ans pour l'accompagner à l'opéra et rendre jaloux le futur père. Mais à la sortie, un événement inattendu et violent bouleverse la situation et marque le début d'une relation trouble, volcanique et peut-être dangereuse.
Soledad se rebelle contre le destin avec rage et désespoir, avec humour aussi, et le récit de son aventure se mêle aux histoires des écrivains maudits de l'exposition qu'elle prépare pour la Bibliothèque nationale. La Chair est un roman audacieux et plein de surprises, l'un des plus subtils et personnels de l'auteur. Son intrigue touchante nous parle du passage du temps, de la peur de la mort, de l'échec et de l'espoir, du besoin d'aimer et de l'heureuse tyrannie du sexe, de la vie comme un épisode fugace au cours duquel il faut dévorer ou être dévoré.
Le tout dans un style allègrement lucide, cruel et d'une ironie vivifiante. Une grande romancière décortique avec acuité et humour les sentiments d'une séductrice impénitente aux prises avec les ravages du temps.
Séduire pour ne pas mourir
Si en lisant la quatrième de couverture on peut s'attendre à un Bridget Jones revisité, c'est une idée vite effacée lorsque l'on se plonge dans l'histoire.
Soledad, 60 ans est une belle femme. Sensuelle et séductrice, elle peut aussi être rebelle et parfois cruelle. C'est en voulant vérifier son pouvoir de séduction qu'elle va découvrir et céder à son côté obscur.
La Chair est un roman plein de surprise. Rosa Montero nous décrit les sentiments d'une femme effrayée par le temps qui passe, la mort, l'amour et la tyrannie du sexe.