Le style est simple et agréable. L'intrigue est truffée d'invraisemblances mais c'est un peu le principe de la plupart des romans d'aventure, ce n'est donc pas gênant. Par contre le militantisme féministe est pesant et frise la caricature.
Sur le plan culturel, cela ne dépasse pas ce qu'on peut glaner après un rapide survol sur le web - pour ce qui concerne le prétexte de l'histoire. Sur d'autres points ("Emma Caroll répond à nos questions" en conclusion) l'inculture de l'auteur s'impose dramatiquement, tant par les barbarismes orthographiques (la mode un peu rance désormais de la féminisation
excessive des noms) que sur le plan historique lorsqu'elle s'aventure sur la période de la 1ère guerre mondiale. Les affirmations trahissent une méconnaissance totale de l'Histoire, que la simple lecture du roman de Colette, "le blé en herbe", aurait interdite. On regrette ici un aveuglement crasse sur ce qui pourrait remettre en cause ce qui apparait comme une idéologie militante.
Beaucoup plus rédhibitoire est l'incitation aux expériences occultes envers de jeunes lecteurs influençables: pour cela une mise en garde s'impose, ce n'est pas du tout un roman pour des enfants. Ceux qui ont pâti de telles expériences (ex. Michel Chiron, "J'étais possédé") confirmeront.
La forme, oui; le fond, douteux
Le style est simple et agréable. L'intrigue est truffée d'invraisemblances mais c'est un peu le principe de la plupart des romans d'aventure, ce n'est donc pas gênant. Par contre le militantisme féministe est pesant et frise la caricature.
Sur le plan culturel, cela ne dépasse pas ce qu'on peut glaner après un rapide survol sur le web - pour ce qui concerne le prétexte de l'histoire. Sur d'autres points ("Emma Caroll répond à nos questions" en conclusion) l'inculture de l'auteur s'impose dramatiquement, tant par les barbarismes orthographiques (la mode un peu rance désormais de la féminisation excessive des noms) que sur le plan historique lorsqu'elle s'aventure sur la période de la 1ère guerre mondiale. Les affirmations trahissent une méconnaissance totale de l'Histoire, que la simple lecture du roman de Colette, "le blé en herbe", aurait interdite. On regrette ici un aveuglement crasse sur ce qui pourrait remettre en cause ce qui apparait comme une idéologie militante.
Beaucoup plus rédhibitoire est l'incitation aux expériences occultes envers de jeunes lecteurs influençables: pour cela une mise en garde s'impose, ce n'est pas du tout un roman pour des enfants. Ceux qui ont pâti de telles expériences (ex. Michel Chiron, "J'étais possédé") confirmeront.