Ce résumé peut paraître fade, mais l’écriture dense de Le Clézio en fait un tout autre livre.
Ce livre contient, de par son écriture, une certaine impatience, une frustration qui me l’a fait dévorer en 2 soirées… la ritournelle de la faim. Je ne me suis pas sentie spoliée par le survol de la vie d’Ethel tant était grande la faim d’aller plus avant.
Dans le prologue, Le Clezio nous relate sa prime enfance où il a connu la faim de n’avoir pas assez à manger pendant la guerre, puis il nous met en garde : « c’est d’une autre faim qu’il sera question dans l’histoire
qui va suivre ».
Cette faim c’est le besoin qu’à Ethel de pas être comme ses parents, de survivre aux tourments de la guerre, de se surpasser lorsqu’elle prend les rênes de la maison et décide d’aller à Nice.
La fin du livre nous renseigne sur cette belle personne qu’est Ethel : il s’agit de sa mère.
Il y a 2 parties très distinctes dans ce livre. La première, mélancolique, surannée, où Le Clézio relate plusieurs épisodes marquants de la vie d’Ethel et la seconde, bien que très noire me semble plus constructive. Là Ethel est plus actrice que spectatrice, ose et va de l’avant.
Le titre « ritournelle de la faim » fait référence au boléro de Ravel dont il n’est question qu’en fin de livre mais qui me semble éclairer la construction du livre
J’ai aimé lire ce livre si bien écrit, mais il a fallu qu’il murisse en moi. Je relirai d’autres livres de J.M.G. LE CLEZIO
chronique familiale
Ce résumé peut paraître fade, mais l’écriture dense de Le Clézio en fait un tout autre livre.
Ce livre contient, de par son écriture, une certaine impatience, une frustration qui me l’a fait dévorer en 2 soirées… la ritournelle de la faim. Je ne me suis pas sentie spoliée par le survol de la vie d’Ethel tant était grande la faim d’aller plus avant.
Dans le prologue, Le Clezio nous relate sa prime enfance où il a connu la faim de n’avoir pas assez à manger pendant la guerre, puis il nous met en garde : « c’est d’une autre faim qu’il sera question dans l’histoire qui va suivre ».
Cette faim c’est le besoin qu’à Ethel de pas être comme ses parents, de survivre aux tourments de la guerre, de se surpasser lorsqu’elle prend les rênes de la maison et décide d’aller à Nice.
La fin du livre nous renseigne sur cette belle personne qu’est Ethel : il s’agit de sa mère.
Il y a 2 parties très distinctes dans ce livre. La première, mélancolique, surannée, où Le Clézio relate plusieurs épisodes marquants de la vie d’Ethel et la seconde, bien que très noire me semble plus constructive. Là Ethel est plus actrice que spectatrice, ose et va de l’avant.
Le titre « ritournelle de la faim » fait référence au boléro de Ravel dont il n’est question qu’en fin de livre mais qui me semble éclairer la construction du livre
J’ai aimé lire ce livre si bien écrit, mais il a fallu qu’il murisse en moi. Je relirai d’autres livres de J.M.G. LE CLEZIO