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Terrifiant
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XXe siècle
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Mathias
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Clara
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Agnès
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Victor
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Lucas
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Thomas
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Peter
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Claus
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Yasmine
Ce deuxième volet de la trilogie des jumeaux est tout aussi glacial et dérangeant que son prédécesseur. La nouveauté réside dans la séparation des deux frères : l’un passe la frontière à la suite de son père et l’autre essaie de vivre sans lui – ce qui est une bonne chose pour faire avancer la fiction tout en évitant la redite du premier épisode. Sinon, rien de nouveau sous le soleil pourrait-on dire : la guerre est finie mais ce n’est pas pour cela que l’être humain s’améliore, bien au contraire.
Agota Kristof poursuit le même objectif que les jumeaux – ce qui n’est
guère étonnant quand on sait que la trilogie écrite par l’auteur constitue en fait le grand cahier tenu par Lucas et Claus : aller à l’essentiel et ne pas s’embarrasser du superflu. En ce qui concerne l’écriture, cela se traduit par un verbe toujours plus économe et dépouillé. Par rapport à la narration, cela passe par de grandes ellipses (qui couvrent parfois des mois entiers, voire des années) : ne restent alors que les événements significatifs par rapport à l’histoire – l’os du récit en quelque sorte, que l’auteur ne cesse de chercher comme une véritable obsession. La cruauté de l’humanité ainsi que la solitude des êtres en ressortent avec d’autant plus d’éclat.
Un deuxième volet à la beauté froide et glauque, qui nous happe littéralement. Comme hypnotisé, j’attaque de suite le troisième tome !
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé
Ce deuxième volet de la trilogie des jumeaux est tout aussi glacial et dérangeant que son prédécesseur. La nouveauté réside dans la séparation des deux frères : l’un passe la frontière à la suite de son père et l’autre essaie de vivre sans lui – ce qui est une bonne chose pour faire avancer la fiction tout en évitant la redite du premier épisode. Sinon, rien de nouveau sous le soleil pourrait-on dire : la guerre est finie mais ce n’est pas pour cela que l’être humain s’améliore, bien au contraire.
Agota Kristof poursuit le même objectif que les jumeaux – ce qui n’est guère étonnant quand on sait que la trilogie écrite par l’auteur constitue en fait le grand cahier tenu par Lucas et Claus : aller à l’essentiel et ne pas s’embarrasser du superflu. En ce qui concerne l’écriture, cela se traduit par un verbe toujours plus économe et dépouillé. Par rapport à la narration, cela passe par de grandes ellipses (qui couvrent parfois des mois entiers, voire des années) : ne restent alors que les événements significatifs par rapport à l’histoire – l’os du récit en quelque sorte, que l’auteur ne cesse de chercher comme une véritable obsession. La cruauté de l’humanité ainsi que la solitude des êtres en ressortent avec d’autant plus d’éclat.
Un deuxième volet à la beauté froide et glauque, qui nous happe littéralement. Comme hypnotisé, j’attaque de suite le troisième tome !