Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Comme on peut étudier les sermons de Bossuet sur le plan littéraire, on peut étudier les rites sur le plan ethnologique ", écrit l'auteur, anthropologue...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 9 novembre et le 13 novembre
En librairie
Résumé
" Comme on peut étudier les sermons de Bossuet sur le plan littéraire, on peut étudier les rites sur le plan ethnologique ", écrit l'auteur, anthropologue et curé de campagne dans l'Yonne.
Prenant le contre-pied de la démarche habituelle d'aller voir chez les autres comment fonctionnent rites et religions, il est ici à la fois acteur rituel et ethnologue. A travers les rites et les mythes qu'il célèbre, il aperçoit des sites ethnologiques mouvants et différents qu'il décrypte sans préjugés. Il mêle aux descriptions de rites purs comme la dédicace d'une église ou des ordinations, des témoignages de contemporains en situation de " précarité rituelle ".
Sur les traces de Térèse d'Avila, Michel de Certeau, Roland Barthes et Jacques Lacan, Maurice Gruau essaye d'entrevoir la part importante du désir, de l'inconscient et de la mystique. Il nous rappelle que si Freud avait prédit la fin prochaine des religions quand tout le monde aurait constaté leur caractère irrationnel, c'est justement parce que les rites sont en partie irrationnels qu'ils ont leur chance de durer.
Maurice Gruau est actuellement curé d'Appoigny en Bourgogne. Il enseigne la linguistique à l'université de Rennes et l'anthropologie religieuse à l'université de Paris VII.