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Laissez-vous inspirer par les dernières découvertes de nos libraires et sommeliers du jeu pour trouver votre prochaine lecture ou votre prochain jeu ! Passionnés par leur profession, nos experts du livre vous transmettent leur goût pour les histoires et les jeux avec de nombreux conseils et coups de coeur, afin de vous faire découvrir de belles pépites et de nouveaux auteurs. Retrouvez encore plus de recommandations avec les avis coups de coeur audios de nos libraires à écouter.
En 1939, à Ville-Evrard, Jeanne perd son nouveau né et est internée dans la foulée, car considérée comme folle par son mari qui ne comprend pas sa peine immense.
La guerre se rapproche et l'hôpital doit être évacué dans le Sud de la France, en zone libre.
Ce déplacement dans un château,
avec l'arrivée d'un psychiatre espagnol et communiste va tout changer pour Jeanne qui va s'ouvrir à nouveau au monde qui l'entoure.
Un roman puissant avec des personnages hauts en couleur, remplis d'espoir et d'humanité !
« Notre long baiser si longtemps retardé », un des plus beaux sous-titres qui reflète parfaitement ce texte si prenant !
Accrochez-vous et suivez Laurent Gaudé et ses si différents et pourtant si semblables personnages qui ont le point commun le plus important du monde : le vœu de liberté.
Avec Terrasses, on replonge dans les attentats du 13 novembre 2015 avec délicatesse et poésie.
Alors oui, on pleure un peu, mais ça vaut vraiment le coup !!!
Contrairement à ce qui est indiqué sur le site Michel Houellebecq n'a pas reçu le prix Goncourt pour ce texte. Deuxième roman de l'auteur, il approfondit encore ses thématiques, l' isolement social, la fascination pour le sexe, la science. Exercice de lucidité face à notre condition humaine, le texte se fait souvent poétique.
Ce deuxième tome nous expédie dans l'ailleurs aux cotés d'Ivy qui tente de survivre chez les rêveurs et de sauver Odd, victime de sa malédiction... Non sans se ronger les sangs pour le sort des Royaumes immobiles et pour son peuple, livré à la cruauté de Séline. Aura-t-elle le courage de revenir
chez elle pour endosser son rôle de monarque ?
Cette suite est plus sombre, plus guerrière, plus violente. La fin m'a toutefois tiré une petite larme, et je n'oublierai pas cet univers de si tôt.
Au delà de l'aspect mystique et aventureux du scénario, c'est le dessin qui porte toute la magie de ce premier tome et qui insuffle à l'univers une véritable douceur. Nous suivons là un groupe de protagonistes dont le monde est grignoté par un étrange dragon blanc qui ne laisse derrière lui
que l'oubli, même les plus grands héros ne parviennent pas à l'occire. Il attaque sans cesse et dévore la roches, les arbres et les autres. Bientôt, il ne restera plus rien...
Pour sauver leurs peaux, BoumBoum et ses amis décident de s'en remettre à la déesse de la forêt, mais son domaine semble abandonné... et ce qu'ils s'apprêtent à découvrir risque de les changer à tout jamais.
L'envie de printemps, de soleil, de marché et de fraise m'a mené à ce shojo... absolument délicieux ! Une histoire d'amour drôle et sucrée entre cette étudiante joviale venue donner un coup de main à son grand-père producteur de fraises et l'employé de ce dernier, un jeune homme mystérieux
qui ne montre pas beaucoup ses émotions... mais qui cache une grande tendresse au fond de son cœur !
Le printemps est propice à ce genre de lecture mignonne, pleine de fraicheur et qui fait du bien. Je recommande cette nouvelle série, en plus le 3ème tome sort très prochainement !
Méduse, victime des caprices divins.
Méduse, présentée en monstre.
Méduse, jeune fille devenue Gorgone.
Mais ici, elle trouve sa voix et nous raconte. Son histoire, ses peurs et ses espoirs. Sa rencontre avec Persée.
Icône féministe, symbole de la violence faite aux femmes, cette réécriture
plus que bienvenue replace Méduse en pleine lumière, à sa juste place.
La plume de Jessie Burton nous emporte par sa délicatesse et sa poésie, tout en restant accessible.
Un roman d'espionnage palpitant dans lequel on suit Ridley, agent de la CIA, en mission pour exfiltrer un informateur et où il croisera la route d'un terroriste présumé mort.
Un thriller aux allures de série bien rôdée, mêlant action, rebondissements et suspense haletant.
C'est incroyablement
intense. On en ressort époustouflés !
Si vous voulez vous tordre de rire avec vos enfants, c'est cet album qu'il faut acheter!
De l'autruche qui arrive en courant et se met la tête dans le sable aux différents animaux qui lui demandent ce qu'elle fait, à ces réponses inaudibles et aux deux oiseaux perchés en haut des pages qui commentent,
nous retrouvons les merveilleuses illustrations de Marianne Barcilon, et surtout vous allez voir la chute de l'histoire. Mort de rire à partir de 2 ans et jusqu'à 200 ans. HI,HI,Hi....:)))))
Voici un album très connu dans les pays anglo-saxons, qui est publié pour la première fois en France; un texte délicatement illustré pour exprimer la douceur et le fait de profiter de la vie et du temps qui passe. c'est un album à partager avec ses enfants dès 2 ans et même les plus grands ,y compris les adultes pourront apprécier à leur niveau le contenu de ce texte. Un peu comme le petit Prince qu'on peut lire et relire à tous les âges mais en plus simple.
Un chouette roman que j'ai lu très vite car complètement absorbée par l'histoire de la petite Nuit noire et des secrets sur sa naissance; l'histoire est pleine de rebondissements, avec cette jeunes héroïne sensible et futée qui va révéler grâce à son courage les mystères du large et de la
mer.
Pour les bons lecteurs dès 10 ans.
Très agréablement surprise par cette revisite du mythe de Persée et la méduse, qui nous fait aimer cette jeunes femme transformée par Athéna la déesse de l'amour, parce qu'elle aurait séduit Poséïdon le dieu des océans.
Ce texte court expose la rencontre de Méduse et de Persée sur une
île isolée, mais sous un prisme universel je trouve et qui fait de ce mythe une histoire d'amour intemporelle.
J'aime beaucoup les textes de Jessie Burton, qu'elle a écrit pour les adultes et celui-ci destiné aux + de 13 ans m'a beaucoup plu.
Encore une réussite pour ce roman de Marion Brunet, qui avec grand talent nous plonge dans un avenir très proche ou les océans noient les terres,
et où un groupe de jeunes adultes quoique issus de milieux différents vont s'épauler et sauver des migrants climatiques.
Ce texte forcément, fait
écho avec notre société actuelle et propose une vision toutefois réaliste mais pleine d'espoir grâce à l'héroïne principale, Nolane.
C'est une jeune femme forte et intelligente qui n'hésite pas à ce battre pour ses amis.
Un texte à lire dès 14 ans
Une mise en dessin incroyable d'un classique de la littérature de Cormac McCarthy. Le travail de Larcenet pour illustrer les corps décharnés, les paysages apocalyptiques va de pair avec une utilisation de la couleur qui bien sûr se veut froide et grisonnante pour coller au récit et à l'univers,
mais qui sait aussi infuser des tons plus chauds pour évoquer des incendies lointains, une menace imminente ou encore (avec un jaune lumineux) un instant éphémère de bonheur ou de paix.
Le récit est quant à lui tout aussi fidèle, on y retrouve cette économie de mots dans les dialogues, ce désespoir que le père essaie à tout prix d'éviter à son fils, ce monde que l'on ne peut que traverser et ces personnes croisées en qui on ne peut plus avoir confiance.
Une histoire toujours aussi bouleversante qui se voit sublimée par ce nouveau format.
Ces Chroniques d'Avonlea se présentent comme un recueil de nouvelles qui permettent de prolonger le plaisir éprouvé après la lecture de la saga d'Anne Shirley.
On y trouve des histoires de vieilles filles/vieux garçons têtus qui finissent par (re)tomber amoureux, des histoires de famille où
les conflits et secrets n'ont que trop duré, dans un cadre toujours aussi bucolique et relaxant.
C'est drôle, c'est émouvant, c'est écrit avec juste ce qu'il faut de poésie pour que l'on ait envie de partir immédiatement vivre à Avonlea et l'on s'attache à ces personnages bornés qui finissent par céder aux beaux sentiments.
Une lecture qui fait du bien !
Rarement un livre n'aura autant mérité le statut d'objet littéraire non identifié. La Maison des feuilles emmène son lecteur sur la piste de Johnny Errand, lui-même obnubilé par l'étude obsessionnelle d'un certain Zampano qui a travaillé sur un film documentaire. Un film dans lequel une famille
découvre en rentrant chez elle que sa maison est désormais plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Commence alors la tentation d'explorer ce qui va se révéler être un labyrinthe sombre, mouvant et potentiellement infini.
Pour peu que vous accrochiez au récit, vous vous rendrez vite compte que le livre parvient à faire de nous ce qu'il fait de ses personnages, nous rendre fous ! Entre les notes de bas de pages qui donnent sur d'autres notes, la charte graphique ou la mise en page qui illustrent l'action, les annexes qui révèlent des choses sur l'auteur du récit et qui font participer le lecteur, le fond comme la forme participent à faire du lecteur un protagoniste de ce récit.
Si vous êtes du genre à aimer vous triturer les méninges, à vous laisser absorber par un récit jusqu'à confondre réalité et imaginaire, alors la plongée dans La Maison des feuilles est faite pour vous.
Un récit marquant, qui ne laisse pas indemne, riche d'une audace qui ne tombe jamais dans le superflu, où tous les choix se justifient pour illustrer le propos.
Petit par l'épaisseur, mais d'une intensité exceptionnelle, ce court roman, qui sonne comme un cri de révolte, est construit sur l'alternance de deux points de vue.
Celui d'un adolescent en rupture de ban qui décide de fuguer, et celui d'une biche qui essaye désespérément d'échapper aux balles
des chasseurs.
En commun, un désir profond et urgent « d'ailleurs », car pour l'un comme pour l'autre, l'instant présent est inacceptable.
Et puis, durant une fraction de seconde, le choc de la rencontre.
D'une écriture directe, efficace, fébrile, (des phrases courtes et nerveuses), l'auteur réussit à happer le lecteur et à lui faire embrasser le destin de ces deux êtres au bord du gouffre.
Un texte simple, soigné, prenant, haletant, révoltant, mais aussi généreux, qui se lit d'une traite, et qui , après vous avoir fait redouter le pire, vous laisse le sourire en toute fin, (et vous conforte dans l'idée que décidément, la chasse vous est insupportable !)
Avec ce premier roman, l'auteur évoque les premiers mois de l'abolition de l'esclavage à travers la rencontre entre un fermier blanc endeuillé suite à la disparition de son fils pendant la guerre de sécession et deux frères noirs fraichement affranchis. Cette amitié naissante va faire grincer quelques dents autour d'eux. Le roman offre une peinture sombre et violente mais ô combien réaliste de ce Sud des Etats-Unis.
Si tu as les joues roses, c'est simple, c'est que tu as le béguin pour quelqu'un.
Armés de cette conviction, Julius et sa copine Elsa partent en chasse d'une hypothétique amoureuse pour Victor, le papa de Julius, afin de le « faire retomber sur terre ».
C'est l'un des premiers romans de Malika
Ferdjoukh, que l'Ecole des Loisirs a l'excellente idée de rééditer, et où l'on retrouve avec bonheur sa plume légère et pétillante..
Comme à son habitude, les personnages qui évoluent au fil de l'histoire sont un vrai régal.
Julius qui doit gérer prématurément des problèmes d'adultes, Elsa qui n'est jamais à cours d'idées, parfois un rien douteuses, Victor, complètement déconnecté de la réalité, et une mention particulière pour Tatie, la tante d'Elsa, légèrement « azimutée », et grande consommatrice de romans à l'eau de rose.
Incontournable ! Dès 9 ans.
Racontée à la première personne, cette histoire instructive et dépaysante n'est autre que celle de l'auteur, qui dépeint son enfance vers les années 60', dans une URSS archaïque et autoritaire, où la suspicion, la délation, l'indigence du peuple règnent en maître.
Comme c'est un récit à
hauteur d'enfant, qui ne mesure pas vraiment la portée d'une politique raciste, répressive, ni les extrêmes difficultés liées au seul fait de survivre, on a souvent le sourire en suivant les péripéties de cette famille unie, attachante, dont chaque membre est à lui seul un vrai poème.
Et puis c'est un vrai document sur une époque où la guerre froide fait rage, où tout ce qui vient de l'ouest est maudit, où l'accomplissement passe forcément par un talent d'exception, en d'autres termes où la médiocrité n'est pas de mise, si l'on veut avoir une petite chance de réussir sa vie.
Insolite et drôle, dès 10/11 ans.
Wayward Pines est une petite ville américaine paradisiaque perdue au cœur des montagnes, coupée du reste du monde. Mais il y a quelque chose de pourri au paradis, l'agent secret Ethan Bluke en est certain. Les sourires sonnent faux, les gens se comportent étrangement, et un mal semble roder aux
lisières de la ville. Alors que les péripéties s'enchainent, la vérité se dévoile progressivement.
Une vérité glaçante...
L'auteur nous entraine dans un monde de mystère et d'intrigues, ou les apparences sont trompeuses. Alors qu'un mal ancien s'éveille et que des prophéties venues du fond des ages ressurgissent, chacun des protagonistes doit se préparer a faire un choix entre le camp de l'ombre et celui de la lumière.
Mais
ou est l'ombre?
Et ou est la lumière?
A la lucarne de ses mirettes et ses mots de gamine qui fusent comme des lamelles de tranches de vie, Farida raconte son enfance et sa jeunesse, elle, fille d’immigrés algériens née dans un de ces grands blocs à l’orée des années 70 puis 80. Ce sera la Drôme et la cité Grangebelle, sortie
de nulle part, collée au bruits stridents de la nationale 7, celle là même que l’on regarde comme une grande scène du haut de sa piaule avec ses rumeurs et ses horizons comme autant de rêves inaccessibles, plus tard Marseille et l’hôtel de l’univers.
De ce texte magnifique et viscéral à plein d’égards, se libère un tas d’images, des virées mémorables, des sourires et des désillusions, des visages et des cicatrices invisibles, des bouffées d’humanités comme des fiertés avalées, des silences qui disent tout, des désirs qu’on chevauche quitte à se casser la gueule.
La vie dans ses travées sinueuses et brillantes, riche comme une jonquille entre deux blocs. La grâce et les fissures du béton. La honte qu'on recouvre d'une voilure qui fait claquer le quotidien.
Ce texte là, il est brut et sensible, railleur, tendre et poignant de lucidité, de spontanéité, d’élans frénétiques.Tout s’y découvre entre les lignes, dans la simplicité d’une langue et d’un détail, dans sa poésie qui s'ignore, gonflée d’évocations, d’une fraîcheur décapante de sociologies fines qui éclaboussent les cadres du tableau.
La plume d'Hédi Cherchour dévoile un texte plein comme un poumon qui déborde, de fragments d’une mémoire ouvrière et de l’exil, de portraits éclatants, de matrices où se dessinent les marges, et des existences, invisibles, un bout de France d’hier et d’aujourd’hui encore.
Qui soupçonnerait un vieux couple d'anciens professeurs de fac d'être à l'origine de plusieurs enlèvements ? Personne, et c'est bien là le problème. La mécanique est rodée, terrifiante, implacable ; seule la mort attend les malheureux qui croisent le chemin d'Emily et Rodney Harris. Quel est
leur mobile, comment s'y prennent-ils ? Qui va les pincer ?
Stephen King n'a pas perdu de son talent pour les récits dérangeants et cette fois-ci, il se fend d'une critique incisive de la société américaine à travers les divers portraits de personnages qu'il s'amuse à dépeindre. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette nouvelle aventure de Holly Gibney ♥
Trois amies se retrouvent douze ans après avoir scellé un pacte, se promettant d'avoir au moins un enfant à leurs 30 ans. Le compagnon de l'une d'entre elles est retrouvé assassiné, le corps salement amoché. L'enquête débute pour Alexane, juste avant la découverte d'un autre corps lié aux trois jeunes femmes. Les apparences sont parfois trompeuses et ce roman lu d'une traite, le prouve.
Une trilogie tour de force qui n'a pas terminé de vous surprendre. Yan est une histoire de vengeance, la réponse sanglante d'une jeune femme accusée et incarcérée à tort pour le meurtre de toute sa famille. Des années plus tard, les responsables tombent comme des mouches sur les écrans de toute
la chine, en direct live sur les réseaux sociaux.
Nous avons là un récit déjanté qui s'amuse avec les frontières du réel et qui bouscule les codes, tout ce qu'on aime dans le seinen.
Incontournable.
Yoshiki en est certain, Hikaru n'est plus le même depuis sa brève disparition en forêt durant l'été. Son comportement est décalé, troublant, contradictoire. Impossible pourtant de le dénoncer, il est bien trop inquiétant pour cela, et il est toujours préférable d'avoir un ami étrange plutôt
que d'être seul face à l'adversité. Toutefois, les phénomènes surnaturels se multiplient dans le village, disparitions inexpliquées, meurtres violents et autres joyeusetés se combinent à l'attitude louche d'Hikaru...
L'ambiance est dingue, l'angoisse vous rampe entre les côtes jusqu'à l'étouffement, j'adore ♥
Himawari house est une charmante pension Tokyoïte qui accueille les étudiants de diverses nationalités. Cette année, trois jeunes femmes s'y rencontrent ; une coréenne, une américaine et une singapourienne. Si la barrière des langues s'érigent entre leurs premiers échanges, la complicité finit
par emporter la bataille. Au fil du temps, chacune d'entre elle apprend à se livrer et retrace avec émotions les difficultés qui l'ont amené à atterrir là.
Exigences familiales, incompréhensions, besoin d'ailleurs, quête identitaire... leurs histoires sont riches en enseignement ♥
Ce livre est une vraie prouesse artistique, un collectif d'auteurs ont collaboré autour du sublime illustrateur Régis Lejonc pour offrir un cadeau d'exception autour du personnage énigmatique de Gaya, jeune fille disparue qui se réincarne neuf fois dans neuf vies différentes, dans des périodes historiques complètement différentes les unes des autres. Cet album est unique dans sa présentation qui mêle l'art nouveau, la fable et l'esprit japonais mais aussi dans sa forme. Pour les nostalgiques, pour les collectionneurs, pour ceux qui aiment l'élégance, les histoires travaillées, étonnantes, pour lire le soir aux enfants , en vrai pour tout le monde !
Plongez au coeur de l'amazonie sous le crayon de Stefano Turconi dont le dessin vibre d'une sensibilité saisissante.
C'est un voyage initiatique certes, mais ça l'est tout autant pour le jeune Pedro que pour son beau parleur de grand frère. Confrontés à l'adversité, l'un tombe le masque et
l'autre abandonne sa naïveté pour tisser une relation sincère et puissante.
C'est riche, c'est dense et terriblement émouvant ♥
Un titre tout en couleur d'une rare intensité. Marie Spénale s'empare du sujet désir avec une admirable subtilité. Elle propulse son héroïne quinquagénaire sur une ile déserte, loin des règles de la bienséance, loin du couple, loin du confort et au cœur de la jungle.
là, un miracle se
produit ; elle n'est pas seule. Un jeune homme aussi muet que bien bâti occupe les lieux, et transforme l'île en idylle.
Ariel Holzl se réapproprie avec brio les univers faëriques, et dieu seul sait combien il est difficile de passer après toutes les Sarah J Maas et autres autrices anglo-saxonnes qui ont popularisé le genre.
J'ai trouvé dans les Royaumes immobiles tous les ingrédients qui équilibrent un récit
et qui le rendent inoubliable. Il y'a du suspens, de la romance, du merveilleux, de l'éblouissant, de l'émouvant, du terrifiant ! La plume est poétique, les personnages sont solides et bien construits, attachants pour certains et révoltants pour d'autres, un vrai plaisir ! (Mention spéciale pour Tybalt, le prince des chats qui maîtrise le sarcasme à la perfection).
Avec l’acuité du chroniqueur policier, le souci du détail du journaliste en immersion, avec le talent du conteur inné, en 1961, Sciascia pénètre les arcanes de la mafia, explore avec doigté la corruption des élites, la violence des hommes et les doubles jeux des accusés.
Toute la maestria
d’un film en noir et blanc, l’implacabilité de celui qui veut faire état des choses, la mécanique parfaitement affinée du romancier !
Shûichi la quarantaine, se rend dans la maison de sa mère suite à sa mort. Grâce à la rencontre d'un jeune garçon qui était proche de sa mère et de Sayaka, notre illustrateur va découvrir la singulière île de Teshima, où sont conservés des enregistrements de battements de cœur, le rapprochant de sa mère et de son fils décédés. Une très belle histoire sur les relations humaines, l'amour, mais également la perte.
Ce récit retraçant l'histoire de l'Allemagne entre 1914 et 1933 du point de vue d'un citoyen lambda, est d'une actualité glaçante.
Et ça se lit comme un sombre et excellent roman à suspense.
Si vous voulez comprendre les mécanismes qui menèrent à l'ascension d'Hitler et qui aboutirent
aux camps d'extermination ; si vous voulez comprendre certaines dérives (terrorisme djihadiste, montée des extrêmes droites) bien de nos jours ; si vous voulez des clés pour que la lucidité reste la norme devant toutes les menaces à la liberté ; alors, n'hésitez pas : la lecture de ce texte ne vous décevra pas.
Si vous ne voulez rien de cela, mais tout simplement un très bon roman nous racontant l'histoire d'un combat – inégal – entre un simple individu et un État tout puissant, vous n'avez plus à chercher : Histoire d'un Allemand est votre roman.
Après une promenade dans les bois, Souris nous embarque cette fois à bord de son bateau pour nous faire découvrir la faune et flore de la rivière, entre contemplation et observation cet album adorable va séduire vos enfants grâce aux nombreux flaps tout au long de cette balade bucolique....
Madagascar, un père part à la recherche de son fils qui ne l'a jamais appelé papa. Écriture au poing, serrée comme cœur tendu vers sa dernière aventure. Varenne ceint de colère, de rédemption et de folie, la joute de chacun, cahin-caha de la démerde, corruption et pauvreté en gangrène, dans
un pays tranché par un colonialisme présent-passé où toutes les raisons sont bonnes et les actions répréhensibles.
Polar pur, mortel, encre noire sur piste de sable rouge, La piste du vieil homme a la nervosité touchante et le geste fou de quêtes suffocantes. Varenne, un talent dingue, immersif, poignard poignant fiché dans un décor aussi dur que les muscles et les cœurs bandés de misère et de crasse.
Suite à l'Apocalypse, qui a recouvert le monde de pluie, de boue, de neige, mais aussi de cendres et de cadavres, un père et son fils se retrouvent à faire cap vers le sud et la côte, s'accrochant à ce but pour continuer à avancer, vivant l'un pour l'autre et trainant avec eux un caddie, où se
trouve le peu de ressources trouvées en chemin.
Que s'est-il passé ? Qui sont nos protagonistes ? Nous ne le savons pas. Mais ce père et ce fils, tout deux anonymes, sont cette bulle d'humanité et d'espoir au milieu de ce monde véritablement gris et brutal, où le plus fort fait la loi. Et nous les suivons tout au long de ce long pèlerinage. Sans déborder à outrance d'actions, les quelques rares rencontres dans ce monde dévastés sont très marquantes et révélatrices.
Un roman très sombre, que certains trouveront déprimant, mais un véritable pilier du roman post-apocalyptique qui mérite sa renommée de pilier de la littérature américaine, et où cette ombre permet de faire vraiment ressortir avec brio la lumière des moments de bonheur et d'humanité.
J'ai ouvert le premier tome de Kindergarten wars avec, je l'admets, un soupçon d'indifférence. GROSSIÈRE ERREUR ! J'ai rigolé comme une bécasse du début à la fin, et n'ai pas su résister à dévorer le second volume.
La maternelle la plus sécurisée du monde dont tous les profs sont des criminels
en quête de rédemption, il fallait l'inventer celle là !
Sous la plume de Stéphanie Garber, tout prend des airs de conte de fées. Châteaux enchantées, pâtisseries savoureuses, sortilèges tricotés et malédictions mortelles forment le lot quotidien de ses personnages en quête d'un happy end qui ne vient jamais.
On ADORE les voir batailler avec le
destin, s'embourber dans leur malheur sombrer dans la surenchère.
La naïveté d'Evangeline est succulente, l'effronterie de Jacks jubilatoire, un vrai bonbon littéraire. ♥
Avec ce roman, vous allez découvrir les mœurs de l'époque, les intrigues politiques guidées par l'argent et le pouvoir des grandes familles.
L'auteur nous présente Sylla, Caius Marius, Jules César et bien d'autres figures de l'époque avec beaucoup de détails très intéressants.
Ce roman est
tellement riche en informations historiques, qu'il est difficile de savoir où se situe la frontière entre le réel et l'imaginaire !
Allemagne 1939, un terrible accident ferroviaire. Le contexte politique l’aura dissimulé aux yeux de l’histoire.
Gert Loschütz s’en fait le chroniqueur, ajoutant ça et là des histoires à l’épisode, inventant une vie à certains, des souvenirs à d’autres.
Dérivation élégante
au gré des hasards, errance magnétique dans les épaisseurs troubles de la mémoire. Un cheminement sinueux comme les courbes d’un train qui ondule.
Caché dans une petite ruelle de Kyoto, le restaurant Kamogawa est tenu par Nagare et sa fille Koishi. Tous deux sont propriétaires d'un restaurant original puisqu'en plus de pouvoir y déguster une délicieuse cuisine, on y recrée des recettes oubliées. Plusieurs personnages se succèdent pour retrouver les saveurs de leur passé. Un roman très mignon, bienveillant, sur l'importance des souvenirs liés à la cuisine. Il se dévore tel un mochi bien moelleux.
Une dystopie se déroulant en 2224, suite au Grand Effondrement, épuisement des ressources de la planète, fonte des glaces, drastique diminution de la population, la civilisation s'est adaptée. Passées 50 ans, les femmes sont envoyées au Grand Recyclage, jugées comme inutiles à la société, car devenues stériles. Tous les citoyens portent un bracelet qui les canalise et les rend linéaires, sans émotions extrêmes, entraînant une société sure où le meurtre n'existe pas. Mais un jour, trois fillettes sont retrouvées mortes. Est-ce que cette société utopique l'est vraiment?
Dans les remerciements, l'autrice cite Robin des Bois et Zorro comme source d'inspiration, et effectivement, ça se reflète dans nos héros. Tessa vole des pétales de fleur-de-lune pour ensuite pouvoir distribuer l’élixir de guérison aux personnes qui en ont le plus besoin. Mais l’épidémie
qui ravage le royaume s'accélère et le peuple commence à se révolter contre la poigne de fer du roi et de son frère.
Et ce que j'ai beaucoup aimé c'est avoir le point de vue de Corrick, la Justice du roi, qui abhorre les méthodes qu'il doit employé, qui essaye de protéger son peuple au mieux mais qui est détesté par ces derniers.
Deux personnages opposés donc deux visions de la situation et personne n'a complètement tord.
Un très bon début de série, des personnages merveilleux, une intrigue bien menée et un rythme rapide qui font que vous allez tomber amoureux aussi rapidement que moi !
Edgar rêve d'aventure. Ras-la-casquette des feuilles ! N'en déplaise à ses voisins, notre escargot curieux part en voyage et si quelques doutes l'assaillent parfois, Edgar peut compter sur ses nouveaux amis pour l'encourager à aller toujours plus loin...
L'album parfait pour accompagner votre enfant
et lui enseigner que rien n'est impossible !
La romantasy comme on l'adore ♥ Brigid Kemmerer ne réinvente pas le genre, mais elle en maîtrise tous les codes et sait parfaitement jouer de la plume pour parfaire ses intrigues. Jeux de pouvoirs, révoltes et secrets d'état son au cœur de ce nouveau roman qui m'a totalement séduite.
Tessa
est apothicaire, chaque nuit, elle fait de la contrebande en compagnie de Wes, un mystérieux jeune homme dont elle ne connait pas la visage. Tous deux distribuent illégalement des remèdes à base de fleur-de-lune pour lutter contre la fièvre qui envahit le royaume depuis plusieurs années, mais c'est loin d'être suffisant pour sauver tout le monde. En parallèle et sous la houlette du prince Cory, le gouvernement renforce les sanctions envers ceux qui défient la loi, et le peuple gronde. Combien de temps le roi laissera t-il mourir ses sujets ? Qui est véritablement Wes ? Le prince est-il aussi cruel qu'on le dit ?
Ce roman est un petit chef-d’œuvre composé d'une main de maître par Siècle Vaëlban qui n'a pas lésiné sur les moyens pour nous offrir un voyage inoubliable. De l'intrigue aux personnages, tout est subtilement réfléchi et soigneusement travaillé pour donner corps à l'univers, c'est fascinant d'ingéniosité ♥
Pétri de conflits intérieurs, dans une société libyenne où l'homme se doit de dominer sa femme, la cacher aux yeux des autres hommes, Milad lui, autorise, laisse faire, vaque à ses occupations dans la maison. Face aux injonctions, il résiste parce qu'il est comme ça, doux, attentionné, tolérant.
Il fait le pain comme lui a appris son père, il façonne ses patons, les hume, dans les odeurs de farine et de levure, il existe.
Enflée de sensualité des corps, de leurs odeurs et leurs chaloupées, l'histoire de Milad n'est pas un chemin tranquille. Mais il aime, sa femme et le corps de sa femme, sa femme et l'odeur de sa femme.
Du pain sur la table de l'oncle Milad est autant une invitation au voyage - un voyage aux saveurs levées, aux formes pétries, un voyage aux témérités naturelles - qu'une réflexion sur la tolérance, l'être tel qu'il est et ce qu'on lui demande d'être.
Un roman à la douceur du bout des doigts, dans lequel la violence n'est jamais éteinte.
Charnel, magique, le roman de Mohamed Alnaas est un génie de l'enfance, une ode à la liberté, à l'amour du travail bien fait, à l'héritage et à la transmission.
Ancien truand ayant trahi son patron, Ethan est de retour à Cleveland après le meurtre sauvage de sa femme. Suivi par les flics et sentant le regard de ses anciens associés derrière chacun de ses pas, il cherche vengeance alors qu'un mystérieux tueur en série s'amuse à découper les miséreux.
Une
ambiance aussi noir que le trait du dessin, on se retrouve plongé dans ce Cleveland post prohibition, où chaque personne laisse éclater sa part sombre. Violence, goût du sang et guerre de territoire, personne ne semble capable de s'en sortir indemne et on adore ça. Une lecture qui nous donne des frissons.
Luka est le clairon d'une troupe de mercenaire, chargé de transmettre les ordres, il rêve pourtant de devenir ménestrel. Sa vie semble toute tracé jusqu'à une bataille où l'éveil de ses pouvoirs lui permettra de sauver ses hommes : il est capable de matérialiser les sons afin de donner des instructions
précises à chaque soldat, tout en leur redonnant du courage. Capturé par les ennemis qu'il affrontait il se retrouve lié à une guerre à grande échelle, où nombreux sont les personnages aux pouvoirs semblables aux siens.
Un trait dynamique, une histoire intrigante dans un univers médiéval qui semble au bord de la destruction. Un manga de Dark fantasy plein de promesses qui annoncent une excellente série !
Marie-Claire Chevalier a avorté suite à son viol et se retrouve dénoncée par son agresseur. Son procès, qui s'annonçait comme un procès de routine, va être le coup d'envoi d'une véritable révolution et le porte-drapeau du mouvement qui permettra enfin l'arrivée du droit à l'avortement.
Album
poignant et documenté, il nous plonge au cœur de cette affaire historique qui marquera une véritable victoire pour le droit des femmes.
Un must-have !
Bienvenue en Savoie, dans le massif de la Dent-du-chat ! Les ogres des contes existent réellement et Blanchette, jeune orpheline, vient de se faire capturer. Seule survivante des sélectionnés pour le hachoir, elle vit dans le lac vaisselle des Ogres et rêve de sauver ses amis. Celle qui a obtenu
le surnom de Trois-Fois-Morte va devoir se démener pour trouver une solution !
Un dessin féerique qui rend un magnifique hommage aux légendes de Savoie, des créatures aussi effrayantes qu'attachantes, cette BD nous offre un voyage merveilleux dans un monde rempli de dangers !
Un superbe cadeau enchanté !
Bienvenue à Rome, au centre du forum, haut lieu de combats juridique. Marcus, avocat à la retraite décide de reprendre du service pour défendre un homme accusé de parricide, pire crime possible à Rome.
Sous un trait magnifique, ce polar nous absorbe et nous montre une facette de Rome peu connue
: les batailles juridiques du forum ! Entre tensions, secrets et découvertes, on se laisse absorber par ce One-shot, criant de réalisme. Mais surtout on y découvre une justice romaine où la vérité n'a que très peu de place : ici le plus important est de raconter la meilleure histoire.
Une incroyable histoire qui sait nous maintenir en haleine.
Gloria est une jeune femme déchue de son statut de bourgeoise que sa famille possédait, à cause de son père emprisonné pour escroquerie. Dans un New-York des années 30, elle va tenter de se relever, et fait la rencontre d'une certaine Estée Lauder, pleine de passion et d'ambition, prête à conquérir le monde. Entre le krach boursier de 1929, indépendance, et poursuite de ses rêves, on suit ces deux femmes sur plus d'une dizaine d'années. On en apprend plus sur le début de l'empire qu'est encore actuellement le groupe Estée Lauder, où l'autrice a mélangé fiction et réalité, quant à sa vie. Une lecture intéressante sur pleins de points.
En pleine épidémie de Covid, Holly détective privée, est chargée de retrouver Bonnie, jeune femme disparue. Grâce à des alternances d'époque, on apprend que plusieurs personnes sont retenues prisonnières dans une cage dans le sous-sol d'un vieux couple... Mais que leur font-ils subir? Un roman assez page-turner, toujours dans cette veine dérangeante et assez morbide typique du King.
Nathan à charge de son petit frère et sa petite sœur vit à cent à l'heure, au point de s'oublier. Ses journées sont devenues automatiques, tout dans cette vie parisienne semble le déposséder jusqu'au jour où il rencontre Anna, cette dame, curieuse au premier abord qui lui propose de la suivre avec sa famille en Alaska... Et vous, à sa place que feriez vous ? Une fable épique qui soulève tant de sujets actuels. A commencer par le réchauffement climatique, l'impact des écrans dans nos vies occidentales... Je suis conquise, un brin nostalgique !
Une jeune femme est retrouvée morte dans la brousse italienne.
Le meurtre ressemble étrangement à une histoire qui s’est déroulée en Sicile quelque mois auparavant.
Même modus operandi. Mais le hic c’est que l’assassin est derrière les barreaux ?
S’agit-il d’un coppycat ?
Les
inspecteurs chargés de l’affaire sicilienne sont appelés à la rescousse .
Entre la famille, le petit ami et la police les soupçons vont et viennent.
Un thriller qui vous fera froid dans le dos lors du dénouement !
Marie Spénale brosse le portrait original d’une femme qui aimât, fut aimée, aime toujours et aimera encore sans doute.
Retour sur histoire d’amour en planète exil. Sur une île. Loin du monde. Loin des lieux connus. Et des hommes fréquentés.
Une brèche parcourue par les flèches de l’étreinte
retrouvée, flash spécial des mémoires qui culbutent.
C’est étrange, c’est beau, c’est troublant.
Au printemps 2023, Arthur Teboul ouvre un cabinet de poésie minute: un rendez-vous, une rencontre, un poème.
Face aux personnes, Arthur s'empare de l'écriture automatique et écrit un poème.
Ces poèmes sont publiés dans ce recueil, accompagnés de photos et des avis des personnes sur le poème
les concernant!
Une véritable oeuvre poétique, drôle, décalée et profondément humaine!
Après avoir été manipulée par Finn et Sebastian, Abriella décide de prendre les choses en main.
Et elle va tout mettre en œuvre pour sauver un peuple qu'elle n'aurait jamais cru vouloir aider un jour !
Entre vengeance, romance, bataille,retournements de situation incroyables , l'autrice nous
tient en haleine du début à la fin .
Comme dans ses romans, Gabrielle Filteau-Chiba nous emmène avec elle au coeur de cette vie, en pleine forêt, en pleine nature, où la poésie nous enveloppe de son mystère et de sa puissance à chaque seconde.
Un très beau recueil, une écriture vive et ciselée, très profonde. A ne pas manquer!
Je ne les avais pas lues, ces chroniques, à l'époque de leur sortie. J'étais passé à côté de leur première publication en livre. Et voilà que le récit du procès des attentats terroristes du 13 novembre 2015 à Paris sort en format poche.
Je le prends, j'ouvre les premières pages, je m'engouffre
– car c'est dans un gouffre que l'on plonge dès les premières lignes de ce récit mené d'une main de maître tel un roman à suspense : dès le début, on est happé par la force, la précision, l'intelligence du texte. Mais aussi, et surtout, par la puissance émotionnelle de l'expérience qu'il nous raconte.
Un texte bouleversant à l'image de la bouleversante réalité qu'il essaie de nous transmettre. Jamais manichéen, il nous jette au visage la face troublante, virevoltante, multiple de l'humain.
Flore Vesco est une des autrices jeunesse les plus fortes pour les réécritures de contes classiques.
Ici, on se retrouve dans un mélange subtil entre le Petit Poucet et Hansel et Gretel, et c'est très très bien !
Dans la famille de Tipou, ils sont sept enfants. Sept, à vivre dans une maisonnette
isolée dans la forêt.
Le père protège sa progéniture plus que tout des dangers de la forêt, sauf que Tipou a des envies d'exploration, et ça tombe bien, puisque la forêt est propice à réaliser ses envies !
De nombreux mystères l'entoure et Tipou ne rêve que de suivre le fil rouge conduisant à la liberté !
(ou pas ?)
Un trait qu'on reconnait entre mille, de la poésie à toutes les pages, ici Claire Lebourg propose des scènes de vie quotidienne, un imagier sans texte où une ribambelle de chatons semblent profiter du temps qui s'égraine, mois par mois l'enfant va pouvoir observer, chercher, profiter de ce bel album qui offre une panoplie de détails. Un album qui permet aux enfants d'observer et de développer leur langage car finalement ce sera lui l'acteur principal de ce bel imagier.
Si les contraires s'attirent, Auguste semble douter, trop anxieux pour profiter pleinement de l'amitié débordante de Suzy.
Pourtant cette dernière risque de bousculer Auguste et peut être même le faire progressivement changer.
Un album qui traite subtilement de la timidité, de la peur d'aller
vers l'autre et de l'amitié qui rend plus fort.
Cet album est juste remarquable, une vraie pépite mais alors qui se cache derrière la petite espionne des nymphéas ? Qui est elle ? Si comme moi, vous voulez savoir, ouvrez les pages de ce magnifique album et découvrez qui était Claude Monet.
Cet album est un bel hommage au peintre mais aussi
à l'homme, une promenade onirique dans les jardins de Giverny qui ravira petits et grands …
Mention spéciale pour les illustrations.
Dans un monologue exalté, le narrateur raconte comment il devient un homme, un vrai, à l'image de Schwarzenegger son idole.
Obsédé par son programme, il enchaîne les exercices (en justaucorps bleu) pour faire sortir le monstre et plaire aux femmes.
Victor Malzac signe un premier roman fou au
rythme effréné qui sonde avec brio et beaucoup d'humour la question de la masculinité.
Petit séjour dans l'Angleterre Victorienne sans bouger de son canapé, ce roman ravira les fans de Jane Austen.
Un livre intelligent sur le sujet.
Il ne s'agit pas de faire un énième constat alarmiste sur le climat. Ni de nous culpabiliser.
Ce livre nous explique, avec bienveillance, pourquoi nous restons sans réaction
face à la crise environnementale en cours.
Il montre concrètement ce qui se joue
et pourquoi nous réagissons ainsi.
Il nous donne aussi les moyens d'enfin réagir efficacement.
Une magnifique bande dessinée de Dominique Monféry inspirée du roman du même nom de Jean-Laurent Del Socorro (un chef d'oeuvre, je vous invite à le lire) qu'il vous faut vous procurer absolument. C'est une nécessité.
Avez-vous déjà entendu parler de Julie de Maupin dite Julie D'Aubigny,
figure féministe du XVIIème siècle, sous le règne de Louis XIV ? Non?
C'est bien ce qu'il me semblait.
Femme intrépide aux mille aventures, elle pratiquait l'escrime (provoquait en duel les hommes) ainsi que de nombreux arts. Elle excellait dans son domaine et enchainait les victoires ainsi que les conquêtes amoureuses au gré de ses voyages, tantôt des hommes et tantôt des femmes. Libre et affranchie de tous les cadres de l'époque, elle n'obéissait finalement qu'à ses propres envies pour vivre son incroyable vie (ce qui lui valu beaucoup d'ennuis). Une figure féminine si inspirante...
La bande dessinée lui rend parfaitement hommage avec de sublimes scènes de combat et des vers d'une telle grâce ! C'est un énorme coup de coeur.
Pour les ados et les adultes, à partir de 14-15 ans.
Que dire de cette merveilleuse bande dessinée ? Il vous faut la lire absolument.
L'histoire vraie de la famille Veil et de cette petite Lise, "Lisou" qui grandit dans cette France de la seconde guerre mondiale. Juive, elle enchainera les cachettes, les rencontres, les peurs et sera séparée de
sa soeur chérie Mylaine... dont elle attend le retour avec impatience. L'histoire se passe dans la région grenobloise, nous y retrouvons des scènes dans la ville, et également à Sassenage et Sarcenas !
Le texte, les dessins, les archives et les photos qui racontent l'histoire de cette famille... Tout est extrêmement touchant, ça vise directement dans le coeur et les larmes coulent naturellement.
Délicieusement loufoque,et merveilleusement illustrée , cette histoire qui démontre la difficulté de créer, de croire en soi, d'être fidèle à ce que l'on est, et de plaire au plus grand nombre...
L'art c'est subjectif !
Et Paty va vouloir abandonner plus d'une fois son projet d'exposition,
mais va finalement s'accrocher, et contre toute attente, ça payera !
Excellent, dès 4 ans.
Dans une Amérique de laissés-pour-compte, Demon tente de survivre tant bien que mal entre familles d'accueil et services sociaux.
Et malgré un bagout et une débrouillardise sans limites, la dure réalité de la vie le rattrape sans cesse. Inlassablement.
Barbara Kingsolver transpose superbement
le Copperfield de Dickens dans une époque plus contemporaine.
Un livre rare, de celui qui laisse une trace après l'avoir refermé et d'une profonde humanité. Un roman immense.
Outre les adorables aquarelles lavées, et la plume légère qui aborde des thèmes forts, le côté génial de cet album réside dans la manière dont l'histoire est abordée, avec une inversion des rôles, tels qu'ils se déroulent habituellement dans les histoires d'abandon.
Ainsi, c'est le chien
qui se croit coupable d'avoir abandonné son humain...
C'est tendre, délicat, c'est plein d'humour , ça parle d'amitié et d'entraide,c'est une vraie réussite signée Claire Lebourg qui nous ménage également une chute émouvante, à la hauteur du reste, en « bouclant la boucle »...
Mais ce n'est pas étonnant de la part de quelqu'un qui nous a toujours habitués au meilleur.
Ce qui est remarquable chez Nicolas Mathieu, c'est qu'il arrive comme personne à nous parler de la vie.
Toutes ces scènes du quotidien que chacun d'entre nous vit, vivra ou a vécu, lui les retranscrit à la perfection.
Et cela est encore le cas dans ce court roman où il évoque avec tendresse
les premiers émois amoureux, le manque de la femme aimée, l'amour pour son fils.
C'est bouleversant et magnifique.
Certains romans se distinguent des autres, et laissent une empreinte tenace à leurs lecteurs.
LX18, cette dystopie addictive et fascinante, est de ceux-ci
Faisant écho, d'une certaine manière, à l'actualité, qui, malheureusement, n'évolue pas vraiment vers la paix entre les nations,
son sujet
est à la fois insolite, brillamment exploité, et superbement écrit.
Dès les premières pages, le héros principal, Hélix,se montre extrêmement attachant.
Déterminé à s'intégrer, appliqué à apprendre, sa découverte de la littérature, des émotions nouvelles qu'elle lui apporte, le faisant réaliser ce qu'il est (et par la même occasion ce qu'il n'est pas) , est bouleversante.
Il nous donne cependant parfois l'occasion de sourire, tant sa perception du monde des « vrais » humains est vue sous le prisme d'un être formaté, un soldat dénué d'états d'âme, juste bon à faire la guerre.
Ce qui le fait d'ailleurs s'exprimer d'une manière abrupte, militaire, efficace, donc drôle, et apporte un peu de légèreté à l'histoire somme toute tragique de ces êtres, comme lui, « sacrifiés », pour qui on ne peut s'empêcher d'espérer un dénouement sinon heureux du moins acceptable.
Utopie ?...
A vous de le découvrir.
Dans une cité de la banlieue parisienne, Jasmine et Tom, deux policiers du commissariat local, vont devoir enquêter sur le meurtre d'une mère de famille brûlée vive. La principale suspecte, sa fille, qui s'enfuit à l'arrivée sur place de la police.
Avec un style direct et réel, Claire Raphaël
nous parle avec justesse et sincérité du quotidien des banlieues. L'autrice n'est pas là pour choquer ni impressionner. Au contraire, c'est d'une empathie rare.
Un roman vrai et une belle découverte assurément.
Papillon blanc est une boîte de striptease où s'effeuillent les flics véreux, les trompe-l'œil, les justiciers et les marginaux.
Ça sent le whisky qui te tire par les entrailles, la colère et la rage, la peine et la douceur. Ça sent la boxe sans les gants sur des rings d'asphalte et de linoléum.
Ça sent la haine de la discrimination raciale, les comptes jamais réglés, des notes en suspens qui alimentent les rancœurs. Ça sent l'odeur des bas-fonds et des parfums ordinaires, ça sent la sueur des amours tarifés. Le blues et la jazz.
Papillon blanc est un dogfight porté par une plume sauvage, élégante et brûlante. Une plume plantée dans le cul des entubés, soulevée par la fonte des bras qui démangent.
Un recueil de nouvelles qui parlent d'amour, légères, parfois tristes, belles. On y suit plusieurs femmes, jeunes comme moins jeunes aimant un homme, ayant été quittées, toutes comme point commun d'avoir aimé. Un beau livre
Boris est aux anges. Son scénario du film idéal qu'il avait en tête a été accepté par un producteur. Une histoire d'amour d'accidentés de la vie en noir et blanc avec Mélanie Thierry et Louis Garrel dans les rôles titres. Cependant, son scénario va sans cesse évoluer, au fur et à mesure des changements demandés par l'éditeur. Le film sera désormais une comédie amicale entre Kad Merad et Christian Clavier sur fond d'aliens et de pets... Boris tombe de haut mais n'ose exprimer son mécontentement. Une comédie loufoque vraiment prenante
Voici un livre qui fait vraiment beaucoup de bien.
J'adore la fraicheur et la douceur de vivre qu'il transmet.
Il est rempli de très bons conseils de vie présentés sous forme d'histoires courtes et expliquées.
L'auteur nous donne les clés pour nous sentir bien dans notre vie, notre corps et
nous aimer.
Il s’appuie sur la sagesse de son peuple, les toltèques,
tout comme son père avec son titre les quatre accords toltèques.
Les chamans toltèques sont des êtres, remplis de bonté pour le vivant.
Un exemple à suivre.
Préparez- vous à être surpris du début jusqu'à la fin !
Ce roman possède tous les ingrédients : des rebondissements, des révélations, de l'action et des personnages attachants.
On suit Kiva qui doit faire face à ses choix et va devoir faire beaucoup de chemin pour aider ses amis, mais
également regagner leur confiance après sa trahison.
Une conclusion incroyable à cette saga.
Diana vit la vie américaine typique : mariée, avec une petite fille adorable dans une belle maison.
Oui mais voilà, la vie de Diana n’a pas toujours été si simple. Adolescente, Diana a vécu un drame qui l’a marquée profondément et à jamais et qui revient la hanter plus de vingt ans
plus tard.
Que s’est-il passé exactement ? Et pourquoi ces souvenirs émergent-ils maintenant ?
Ce roman est un véritable page-turner, il se dévore à toute vitesse, et nous fait passer par tout un tas d’émotions, jusqu’à la fin, toujours inattendue chez Laura Kasischke !
Diana vit la vie américaine typique : mariée, avec une petite fille adorable dans une belle maison.
Oui mais voilà, la vie de Diana n’a pas toujours été si simple. Adolescente, Diana a vécu un drame qui l’a marquée profondément et à jamais et qui revient la hanter plus de vingt ans
plus tard.
Que s’est-il passé exactement ? Et pourquoi ces souvenirs émergent-ils maintenant ?
Ce roman est un véritable page-turner, il se dévore à toute vitesse, et nous fait passer par tout un tas d’émotions, jusqu’à la fin, toujours inattendue chez Laura Kasischke !
Mettrons-nous jamais un terme à la bêtise humaine ? J'en doute.
En attendant, en espérant ce jour improbable, replongeons dans ce classique de la littérature tchèque, suivons ce brave et stupide soldat qui ne jure que par l'ordre, celui de la Patrie, notamment. (De quoi se demander : l'ordre,
patriotique, religieux, scientifique, économique, sociétal, n'amènerait-il pas, invariablement, à la guerre, et donc, au plus grand désordre qui soit ? Ŝvejk ne serait-il pas un miroir reflétant la stupidité générale, celle de toute une société ?)
Par ces jours de menaces rampant de tous bords, ce roman, tout en dénonçant notre passé de bêtises et d'horreurs, tout en nous amusant, et en suscitant la pensée, nous éclaire sur notre présent – fait, lui aussi, de bêtises et d'horreurs.
Iochka c’est une littérature comme l’expiration d’un ogre, roman herculéen, d’une profondeur humaine éblouissante, dans laquelle se glissent des pages d'amour d'une incroyable beauté
Et puis, c’est aussi l’histoire d’un pays, la Roumanie, de ses guerres, ses héros et ses monstres.
Ses révolutions salopées, et celles qui ont réussi.
Iochka est à la fois en prise avec son temps et complètement hors-sol, un livre impressionnant comme un fleuve en cru, comme un hiver glacial ; comme une relation amoureuse.
Thumps DreadfulWater, iconoclaste foutraque, fouineur inlassable, ancien flic qui ne peut s’empêcher de mettre les pieds dans le plat dès que l’affaire déborde du sang versé.
Quelque part entre un spin-off d’Arabesque et les enquêtes de Walt Longmire, un drôle de polar où, entre les
lignes s’ouvre une dimension sociale, politique et culturelle.
Thomas King dézingue notre société à coups de sage frivolité, de nonchalance et d’humour grimaçant !
Que le propos soit avec détresse notre impossibilité de changer le monde et ses infamies,
que l’on y parle de vieillesse et des corps qui se dégradent un peu...
En plus des saillies sincères et touchent-juste contre ceux qui de leur pouvoir assouvissent les autres
contre les instituts catholiques
qui licencièrent les feux, les croyances et les libertés indiennes
contre toutes les dominations…
Alors que Thomas King, Facteur X de la langue dialoguée, thaumaturge du trait d’union et d’esprit
où l’humour fait des pirouettes, la tendresse des bonds au cœur, ça sonne juste, tempo claque-des-doigts, une merveille !
des dialogues, désopilants ou graves, comme autant de prouesses
Au-delà des ces errances touristiques, un guide de voyage dans la main droite, la main de l'autre dans la main gauche
un vieux couple à la recherche d’un trésor familial : sac de médecine dont on suppose l’existence
Blackbird et Mimi comme l’apologie du vieillir ensemble
Prague et le monde entier sous leurs pieds, le reste du monde aussi…
En plus d'une lecture réjouissante et jouissive d'un roman qui gambade comme une marionnette déglinguée aux mains baladeuses des désirs toujours neufs, sur les lieux vagabonds de l’âge et les routes sinueuses des questionnements raciaux,
« Les indiens s'amusent » est, surtout, une BÊTE D'HISTOIRE D'AMOUR !
Les moutons électriques en mode digger de textes. Initialement chez Gandahar, ce texte de Christine Renard élabore du merveilleux - une manière d'envisager le glissement du merveilleux dans nos existences ordinaires - où se niche l'amour et la lumière. Des anges et des flots de lumière. Une quête
tenue par un idéal contradictoire : comment aimer sans faire de mal à celui qu'on aime ?
Un joli texte, magnifiquement désuet, tendrement suranné. Porté par une sensibilité touchante, par une plume délicatement piquée dans le cœur.
Une curiosité !
Mon autrice de romance préférée enfin en ado : queen's gambit version moderne avec plus de romance.
Mallory gagne Nolan, le champion du monde d'échecs, à un tournoi où elle ne voulait même pas participer. A partir de ce moment là, Nolan fait tout ce qu'il peut pour rejouer contre elle. Pour
subvenir aux besoins de sa famille elle va accepter une bourse qui la force à jouer à nouveau. Plus les rencontres se multiplient, plus la tension monte entre Mallory et Nolan.
Ali Hazelwood a encore frappé !!! C'est un énoooorme coup de cœur. Qui aurait cru que les échecs pouvaient être aussi sexy ? Nos héros sont juste adorables, chaque interaction est hilarante et clairement personne ne pourra résister aux charmes de Nolan. Des sujets plus sérieux sont abordés, notamment le sexisme dans ce milieu encore très masculin aujourd'hui.
Un monde fantastique mais moderne géré par des dieux anciens et nouveaux.
Hart Ralston est un ranger qui chasse les zombies et dépose les corps aux pompes funèbres pour les empêcher d'être possédés à nouveau. Mercy Birdsall essaye de maintenir à flot l'entreprise de pompes funèbres de sa
famille. Hart et Mercy se méprisent, et les insultes qu'ils s'échangent continuellement le prouvent. Mais quand ils commencent à se livrer l'un à l'autre à travers des lettres anonymes, tout change...
Pas de série, juste UN roman parfait.
Le monde est simple mais original et je sais que le thème de la mort peut rebuter mais à aucun moment ça ne m'a dérangée. La relation entre Hart et Mercy est hilarante à certains moments, touchante à d'autres. C'est un énorme coup de cœur (je l'ai déjà lu 2 fois...)
Notre bande de héros a un plan : grâce à leur affiche placardée dans tout le royaume (qui ne ment que très peu) ils vont trouver leur prochaine aventure, celle qui les couvera d’or ! Et effectivement, le château du roi a été envahi par des yétis et nos héros vont devoir les chasser.
Cette
bande trouve sa force dans leurs différences : une jeune humaine éclopée, un géant aveugle, un lutin grincheux et une elfe avec une malformation au cœur. Ici on parle de s’accepter comme on est, et d’accepter les autres autour de soi. Les personnages se soutiennent envers et contre tout et ça fait du bien. C’est une histoire touchante et hilarante aussi, j’ai passé un super moment.
A partir de 8 ans.
Edgar Hilsenrath est très connu pour ses romans sur l'Holocauste, toujours écrit avec justesse, sans prise de position ni pathos, où il raconte seulement la vérité.
Ce roman c'est raconter le ghetto et la nuit qui l'entoure. Une nuit sans fin, où le jour n'arrive qu'à la réouverture du ghetto
à la fin de la guerre...
Un gros bébé qui est un cri à la Vie, un poème en prose sombre mais sublime, avec une pointe d'espoir et un humour décalé, toujours.
Avec Ali Hazelwood, on ne se pose même pas la question, c'est le coup de cœur assuré ! Après les sciences, l'autrice nous emmène dans le monde des échecs où Mallory, comme toutes ses autres héroïnes, se retrouve confrontée à la misogynie d'un domaine à domination masculine. Check & Mate reprend les ingrédients de la recette perfectionnée par Hazelwood : addictif par sa romance, jubilatoire par son écriture imagée et pleine d'humour, terriblement satisfaisant par son engagement pour l'égalité des sexes. Que du bonheur !
Du jour au lendemain, Seon-gyeong, criminologue et professeure à l'université va voir sa vie changer. Son mari accueille chez eux sa fille issue d'un précédent mariage dont la mère et les grands-parents sont décédés. Seon-gyeong fait tout pour mettre à l'aise l'enfant qui a des comportement étranges. De plus, elle est demandée par un prisonnier, ayant tué au bas mot 10 femmes, étant traumatisé par sa mère. Lui-même ainsi que la nouvelle belle-fille de notre héroïne ont tous été maltraités durant leur enfance, laissant de fortes stigmates sur leurs esprits. Un roman sombre bien qu'assez prévisible.
L'autrice, spécialisée dans la culture et la civilisation viking, revisite l'histoire de la sorcière Angrboda, la femme de Loki (dieu nordique de la malice, de la discorde et des illusions).
Après avoir été trahie, brûlée vive et après avoir trompé la mort trois fois, la sorcière aspire
maintenant à la tranquillité, au bonheur, cachée au bord du monde avec son mari et ses enfants... particuliers. Mais les dieux d'Asgard s'en mêlent, et, telle une fatalité, les éléments s’alignent pour le Crépuscule des Dieux, le fameux Ragnarök.
Après une longue première partie, qui permet d'amener de la couleur à nos personnages mythologiques, Genevieve Gornichec amène inévitablement les événements de la prophétie, telle une course perdue avance contre le destin, pour finir par le bouquet final.
Lecture conseillée pour les non-connaisseurs des mythes scandinaves, tout comme aux initiés.
Une vraie bonne surprise !
Voici le livre que tout être humain doit lire.
Explications claires et simples.
Marc André Selosse nous fait aimer la nature qui nous entoure en nous la racontant avec tendresse et précision.
En prime, il nous remets à notre vraie place dans la nature, un être vivant parmi d'autres.
Un être
vivant qui modifie sont environnement avec des conséquences...
Un livre fort qui nous fait prendre conscience de notre impact réel sur la nature et de ce qui en découle.
Surtout il nous donne des moyens de vivre mieux dans et avec cette nature.
Très très bon !
Cet album pour les plus grands est très surprenant (en fait pas si surprenant que ça venant de Catharina Valckx... L'autrice aux albums toujours drôles, intelligents, avec ce petit grain de folie qu'on aime tant !)
C'est une sorte de conte ? Loufoque ! Moderne ! Parfaitement triste et drôle,
elle nous fait passer par toutes les émotions.
Une petite pépite.
Album documentaire coréen absolument incroyable ! J'espère franchement qu'il sera primé (peut-être que je m'avance un peu trop) mais c'est un énorme coup de coeur.
La question de la "Frontière" sous toutes ses formes, bonne ou mauvaise, naturelle ou conflictuelle, traversable ou impénétrable.
Une autre façon de se questionner sur la géopolitique mondiale. Un thème tellement intéressant et lucide sur notre monde actuel et un message d'espoir à la fin. Magnifique !